• Interview Léonard Aigoin

    Interview Léonard Aigoin

     

     

    Tout d’abord, présentez-vous un peu.

    Bonjour,
    Je m’appelle Léonard, j’ai 32 ans et je suis assistant de service social. Je suis marié et père d’un petit garçon formidable qui s’appelle Raphaël. J’espère qu’il appellera son fils Donatello qui appellera son fils Michaelangelo, comme ça, sur quatre générations, on sera les tortues ninjas.

     

    Y a-t-il des auteurs qui ont bercé votre enfance/adolescence ?

    Adolescent, j’ai lu la plupart des livres des annales du disque-monde de Terry Pratchett. C’est aussi la période où j’ai découvert Franz Kafka et Philip Lovecraft, dont je relis régulièrement les écrits.

    Cela dit, j’ai été très inspiré par le scénariste de comics Grant Morrison, dont l’œuvre est toujours teinté de surréalisme. Je suis également très fan de David Lynch et Christopher Nolan, dont les travaux sont un peu à l’opposé et en ce sens, se complètent.

    Je pense que les créateurs sont inspirants quel que soit leur mode d’expression. Bien sûr, on ne raconte pas une histoire de la même manière au cinéma ou à la radio que dans un livre. Mais il y a des points de connexion.

     

    Depuis combien de temps l'écriture est-elle devenue une part non négligeable de votre vie ?

    L’envie de raconter des histoires est née très tôt. En sixième, je commençais à faire des bandes-dessinées avec un copain en classe. Ça nous occupait mais c’était aussi constructif d’une certaine manière. En fait, pendant tout le collège, les bandes dessinées étaient un moyen de se décharger de la frustration ressentie face au comportement de certaines personnes.

    J’ai écrit ma première nouvelle en 1999, à la fin du collège. C’est la découverte de la série télé Twin Peaks (encore David Lynch) qui m’a donné cette envie d’aller un peu plus loin dans la narration.

    A la même époque, j’ai réalisé un premier court-métrage, puis un deuxième… J’ai aussi fait du théâtre au collège et ensuite au lycée.

    Depuis, je n’ai jamais vraiment arrêté de raconter des histoires.

    Depuis l’an dernier, je me suis remis à faire des courts-métrages, disponibles sur ma chaine Youtube et j’essaie de m’améliorer au fur et à mesure en me fixant des objectifs. Je travaille actuellement sur trois courts-métrages que je vais normalement réaliser entre août et fin octobre.

    Ces temps-ci, j’alterne donc entre l’écriture de mes livres et celles de mes scénarios.

     

    Avez-vous des rituels lorsque vous écrivez ? Par exemple, écoutez-vous de la musique ou préférez-vous être au calme ?

    J’écris en écoutant de la musique. Pour être plus précis, je me prépare une playlist composée de musiques destinées à me plonger dans l’ambiance du récit. Quand j’ai écrit la dernière nouvelle, j’écoutais du ska, principalement deux groupes : The Forces of Evil et Battleska Galactica, et lorsque je rédigeais la grosse scène d’action finale, j’écoutais en boucle le thème V has come to de Metal Gear Solid V.


    Quel est, en moyenne, le temps que vous consacrez à l'écriture dans une journée lambda ?

    Je ne peux pas parler de moyenne. D’abord parce que le quotidien fait que selon les périodes, je n’ai pas toujours le temps d’écrire. Mais aussi parce que je ne me force jamais à écrire. Je ne le fais que quand je me sens dans la bonne énergie. L’inverse serait contre-productif pour moi. Pour les nouvelles, je pense avoir passé en moyenne 2 à 3 semaines sur chacune. Pour le roman, j’ai principalement écrit une trentaine de pages par mois. J’ai par contre écrit les 130 dernières pages en un mois.

     

    Avez-vous l’ensemble de votre histoire en tête, ou il y a-t-il une grande part d’improvisation au fur et à mesure que les personnages prennent vie ?

    J’ai écrit Le Couloir en suivant l’inspiration. La construction est donc plus maladroite que les autres. Mais je lui trouve une innocence presque pure, j’ai donc tenu à l’inclure dans le recueil sans y retoucher. Cela permet de constater l’évolution et c’est une nouvelle qui reste importante dans la construction du récit global.

    J’ai commencé à faire un plan pour Le Poulet. Depuis, j’ai toujours utilisé cette méthode. C’était indispensable pour le tome 1, puisqu’on suit une dizaine de protagonistes. Il fallait donc non seulement que je sois en mesure de savoir où j’allais mais aussi que je m’assure que les chronologies étaient cohérentes entre elles puisque les personnages se croisent à plusieurs moments.

    La préparation du plan a duré trois mois pour le tome 1 et j’ai ensuite consacré un an à la rédaction du livre.

     

    Quelle est la première personne à lire ce que vous écrivez ?  

    Ma femme, qui a toujours été d’un grand soutien.

     

    Faites-vous appel à des bêta-lecteurs ?

    Ma femme en premier lieu. Comme elle n’aime pas trop le fantastique et l’horreur, je sais que ses retours sont toujours pertinents et ils me permettent de remettre certaines choses en perspective. Elle n’hésite pas à me dire quand certains passages ne sont pas assez clairs ou quand elle n’aime pas un élément.

    J’ai également quelques amis qui lisent au fur et à mesure et me font des retours. Je pense notamment à certains amis qui écrivent également et avec qui nous entretenons une correspondance littéraire dans laquelle nous parlons de nos écrits et nous nous faisons des retours. L’un d’entre eux devrait publier son premier roman prochainement et pour l’avoir lu, j’espère qu’il rencontrera un grand succès car c’est un récit extrêmement prenant et bien écrit. Un autre de mes amis écrit également et j’ai eu la chance de lire sa dernière fiction. Je ne pense pas qu’il envisage de faire publier pour le moment, mais son écriture est très fraîche.

    Ces échanges sont vraiment constructifs et m’aident à réfléchir à l’écriture.

    Je ne travaille pas avec des bêta-testeurs officiels en revanche.

     

    Comment et pourquoi en êtes-vous venu(e) à choisir l’auto-édition ?

    Je ne pense pas que mes écrits répondent aux attentes des éditeurs traditionnels et l’auto-édition donne une grande liberté. Je n’ai donc pas essayé d’envoyer ce prologue, pas plus que je n’enverrai le tome 1 à des maisons d’édition.

    Combien de livres avez-vous fait naître sous votre plume ?
    Prologue est le seul à être publié. Le tome 1 sera normalement disponible d’ici la fin de l’été. Mes anciens travaux ne sont pas assez rigoureux pour être publiés.

     

    Interview Léonard Aigoin

     

    Où peut-on se les procurer ?

    Le prologue est disponible sur le site de la Fnac, en édition numérique, via la plate-forme Kobo. Je compte le mettre, comme le tome 1, sur Amazon, notamment parce que j’ai découvert que le lecteur avait désormais la possibilité d’acheter une version brochée, ce que je trouve formidable !

     

    Interview Léonard Aigoin

     

    Pourquoi avoir choisi (à juste titre selon moi) de faire un prologue contenant huit nouvelles ? Ce n'est pas courant...

    La genèse de Cousin est longue et complexe (je pense d’ailleurs la raconter plus en détail en conclusion du tome 3… à moins que je n’utilise certaines des idées dans un autre récit…). L’idée est née en 2010, avec au départ l’intention de construire l’intrigue sur 2 romans. Les scènes majeures du tome 1 étaient déjà présentes dans cette mouture, mais les thèmes et le déroulement étaient très différents. J’ai commencé à écrire Le Couloir à ce moment-là et je me suis dit que ça pourrait être intéressant d’introduire des personnages du roman en amont. Le but était de permettre au lecteur d’avoir déjà une connaissance des protagonistes en démarrant la lecture. Quand j’ai écrit Le Poulet, la version actuelle de Cousin était déjà précise dans ma tête. J’ignorais par contre combien de nouvelles composeraient le recueil. Comme je ne me sentais pas prêt à me lancer dans le roman, c’était aussi un moyen de travailler mon style et tout ce qui touche au rythme du récit, l’écriture des dialogues… tout ce qui compose l’écriture. Je pense qu’on observe une évolution significative dans l’écriture entre la première et la dernière nouvelle. Une fois celle-ci écrite, je me sentais suffisamment confiant pour rédiger le tome 1. En somme, le prologue m’a permis à la fois de poser certaines bases de cet univers tout en me permettant de trouver ma voix. Je voulais aussi que le lecteur entame le tome 1 en ayant déjà des questions en tête, pour entretenir le suspense.

     

    D'où vous est venue l'idée de cet univers à la fois horrifique, mystérieux et décalé ? Pourquoi ce choix de mixer les genres ?

    J’ai toujours aimé ce qui n’est pas conventionnel. La passion pour le mélange des genres me vient du nombre de films de Hong Kong que j’ai regardé au cours des années. J’aime aussi beaucoup le cinéma japonais. Et si on regarde des films coréens, on se rend compte qu’il y a en Asie, une plus grande liberté à ce niveau. Peut-être que le public asiatique attend moins d’une œuvre qu’elle s’inscrive dans un genre en particulier. Je trouve que le fait de mélanger les genres donne un rythme et crée quelque chose de…. « vrai ». Dans la vie, une journée peut être composée de moments tristes, violents, puis de situations cocasses. Et je voulais qu’on retrouve cette sensation que tout peut arriver.

    Mais au-delà de ça, je fonctionne surtout autour de l’idée. Quand elle se présente, je réfléchis à la façon dont je veux la construire. Pour les nouvelles par exemple, j’ai d’abord eu un thème en tête. Le harcèlement pour Laissez-moi surfer par exemple. C’est un sujet grave et important. C’est aussi un sujet qu’on traite souvent sur un registre dramatique. En pensant au thème, j’ai songé qu’il fallait que l’écriture soit en phase avec les problèmes qu’on rencontre de nos jours, je ne pouvais donc pas faire l’impasse sur l’utilisation des réseaux sociaux. Le choix d’utiliser l’humour s’est fait naturellement dès lors que l’acteur Shia Leveau s’est imposé comme l’un des protagonistes.

    La volonté d’utiliser l’horreur et le fantastique vient du fait que j’ai toujours été fasciné par la richesse de ces genres. On a souvent tendance à considérer l’horreur comme quelque chose de sale, peu digne d’intérêt. Bien sûr, il y a des exceptions puisque quelqu’un comme Stephen King est très respecté. Mais il s’agit plus de l’exception que de la règle. Quand on regarde les films de Romero, l’utilisation du zombie a un but, il y a tout un discours qui se construit autour et qui dépasse la simple image du mort-vivant dévoreur de chair. Je voulais de la même manière utiliser l’horreur et le fantastique, plonger les personnages et les lecteurs dans des situations surréalistes, pour parler de sujets qui nous touchent tous plus ou moins.

    L’aspect mystérieux, la construction en forme de puzzle, tout ça m’a toujours fasciné, parce que je trouve qu’on se sent impliqué, on a envie de trouver des réponses, on se créé ses propres théories. L’existence du Prologue part aussi de cette volonté de faire vivre une expérience au lecteur, de lui donner l’envie de se plonger dans la suite pour découvrir ce qui se cache derrière ce qu’il a lu.

     

    Avez-vous des personnages que vous avez plus aimer créer que d'autres, et inversement ?
    Globalement, dans la rédaction du prologue en tout cas, je dirais qu’il y a plutôt des situations que j’ai préféré créer. Cela dit, je suis très fier du personnage de Magrina Canardo, parce que je pense qu’elle est unique. Je suis attaché à tous mes personnages, mais j’ai aussi une tendresse pour Shia Leveau et sa douce folie.


    Question bête, mais... Pourquoi un poulet humanoïde ?

    L’existence du Poulet précède l’écriture de la nouvelle. J’évoquais plusInterview Léonard Aigoin tôt les bandes dessinées faites à l’époque du lycée. Le Poulet y apparaissait déjà, dans un rôle plus ou moins similaire. Il était déjà une sorte de guide aux tendances violentes. Je l’avais créé pour représenter le Front de libération des poulets, dont le but était de sauver les poulets. Nous étions deux membres et notre action a consisté à créer un site Web et une chanson engagée. J’ai repensé à ce personnage et je me suis dit qu’il illustrerait bien le côté absurde de l’intrigue. Je voyais les scènes se dérouler et le poulet me semblait le personnage idéal.

    Pensez-vous que nous ne sommes pas entièrement maîtres de notre destin ?
    Vous l’avez souligné dans votre chronique, je pose un certain nombre de questions dans le prologue. Si la trilogie de romans va donner un grand nombre de réponses, certaines resteront peut être en suspens… Ce qui touche au destin, au libre-arbitre, tout ça est exploré dans les romans.

    Tout ça me fait penser au jeu vidéo Steins Gate. Il s’agit du récit le plus abouti sur le voyage dans le temps pour moi (sur la base de ce que j’ai vu et lu et je ne prétends pas être expert en la matière). La notion classique selon laquelle si un événement doit arriver, il arrivera quelques soient les efforts que l’on déploie y est traitée de façon très intelligente.

    Je pense qu’on a tous eu à un moment, cette envie de retourner dans le passé, de changer des événements. Mais il m’est aussi arrivé de me dire que certaines choses devaient arriver d’une certaine façon, comme si c’était écrit, comme s’il y avait un but précis. J’ai le sentiment qu’il y a une part de destin en ce sens, mais pour autant, je crois qu’on peut aussi être acteur de notre histoire.

     

    Et vous, à quoi ressemblerait votre « gardien » ?

    J’espère qu’il ressemblerait au Superman de All-Star Superman par Grant Morrison et Frank Quitely. Un être capable de défier l’impossible pour le petit-déjeuner tout en prenant le temps de de soucier d’une adolescente désespérée avant le goûter. C’est d’ailleurs plus ou moins le cas. Parfois, quand j’ai besoin d’un coup de boost, je repense à la nature profondément bonne de ce personnage, et ça m’inspire. Ça me donne envie d’être meilleur (sur le plan moral).


    Pouvez-vous nous parlez un peu de cette fameuse trilogie... ? Y retrouvera-t-on tous les personnages croisés dans le prologue ?

    La majorité des personnages du prologue a un rôle central dans les romans. Je m’appuie sur leur développement dans les nouvelles pour construire leur évolution dans les romans. Vous allez découvrir l’effet que les événements du couloir ont eu sur Eric. Vous allez savoir si Shia Leveau s’est un peu calmé. Vous allez aussi vous rendre compte qu’affronter un croque-mitaine peut avoir des conséquences surprenantes sur un père de famille qui doit désormais se battre contre l’équivalent de Pole Emploi.

    Mais le tome 1 contient un grand nombre de surprises. Sans trop en dire, il y a par exemple un thriller historique qui se déroule vers la fin du paléolithique. Quel rapport avec le reste ? Il faudra lire pour le découvrir ! La construction du récit peut rappeler un peu les livres Game of Thrones, puisqu’on suit plusieurs protagonistes qui ont chacun une histoire à part entière, mais qui se croisent à plusieurs moments importants de l’intrigue principale. Le tome 1 fait 428 pages et est découpé en deux parties : cauchemars et réveil.

    Vous allez aussi rencontrer de nouveaux personnages. L’aspect surréaliste et horreur est encore présent, mais l’intrigue globale est plus accessible que ce qu’on a pu lire dans les nouvelles. J’ai déjà les grandes lignes des tomes 2 et 3 et je sais comment va se conclure l’histoire, l’objectif étant que les éléments introduits dès le prologue aient un sens et donnent de l’épaisseur à la fin.

    Voilà le synopsis du tome 1 : Dans une ville aussi gigantesque qu’imaginaire, Fabien, assistant de service social, vient d’avoir une idée surprenante afin de sensibiliser les gens au quotidien des personnes en situation de handicap. Mais il semble souffrir lui-même d’un mal dont la nature lui échappe, un mal qui le plonge nuit et jour dans une inquiétude cauchemardesque, un mal tel qu’il ne peut plus l’ignorer… à moins que son esprit ne lui joue des tours.

    Son chemin va croiser celui de plusieurs personnages hauts en couleur, dont une célébrité un peu folle en quête d’une cause à défendre, un père de famille qui doit prouver à ses proches qu’il est à la hauteur de ce rôle ou encore un ancien policier ivre de vengeance, piégé dans une guerre entre deux organisations secrètes qui jouent avec le destin de l’humanité.

    Quel rapport peut-il y avoir avec une enquête menée à la fin du paléolithique ?

     

    Avez-vous d’autres projets littéraires ?

    Je pense que l’écriture de la trilogie va encore m’occuper jusqu’à au moins 2020. Cela dit j’ai quelques idées en tête, notamment une nouvelle qui n’aura rien à voir avec cet univers et que je pense écrire avant de me lancer dans le tome 2. Elle s’intitulera « mail à l’ennemi » et ne sera ni horrifique, ni fantastique !

    J’ai aussi quelques idées pour un recueil d’histoires très courtes (1 à 2 pages). J’ai déjà écrit quelques-unes des histoires.

     

    Encore une fois, merci beaucoup d'avoir pris le temps de répondre à mes questions. ^^
    Un dernier mot pour la fin ?

    Tout d’abord, j’aimerais revenir sur un point que vous abordez dans votre chronique : la couverture du prologue. Je suis d’accord avec votre constat : elle n’est pas réussie. J’ai fait un certain nombre de photos qui dégageaient pour moi une aura de mystère et celle-ci me plaisait en ce sens. Mais le résultat n’est pas assez parlant. Je suis en train de travailler avec une personne de mon entourage qui peint extrêmement bien à la confection de la couverture du tome 1. Enfin c’est surtout elle qui travaille. Comme moi, elle aime l’abstrait et l’objectif était donc de dessiner quelque chose d’atmosphérique plutôt qu’une représentation concrète de ce qui se passe dans le récit. Je trouve que le dessin qui servira de couverture au tome 1 dégage une ambiance unique et est fidèle au côté décalé du récit. Elle a également fait une couverture pour le Prologue, qui illustre bien mieux le ton et qui est visuellement bien plus attrayante. Attendez-vous donc à voir une nouvelle couverture sous peu. Notre objectif est d’ailleurs de créer une continuité entre les couvertures des quatre livres qui constitueront l’intrigue de Mon Cousin l’avait Prédit.


    Je vous remercie d’avoir pris le temps de lire et chroniquer mon livre, mais aussi de me donner l’occasion de m’exprimer.

     

    Merci à celles et ceux qui l’ont lu et le liront. Je vais faire mon possible pour continuer de m’améliorer et raconter des histoires qui, je l’espère, vous feront vivre une expérience unique !

     

     

     

     

    Merci à Léonard Aigoin d'avoir eu la gentillesse, la patience et la prodigieuse rapidité de répondre à mes questions.
    Si vous en avez, n'hésitez pas à (lui) poser des questions dans les commentaires. ;-)

     

     

     

     Bibliographie de Léonard Aigoin :

    Prologue à Mon cousin l'avait prédit
    Mon cousin l'avait prédit T1 (En cours d'écriture) 
    Mon cousin l'avait prédit T2 (A venir) 
    Mon cousin l'avait prédit T3 (A venir)


    Livre lu

    Prologue à Mon cousin l'avait prédit

      

    Où retrouver l'auteur ?

    Facebook

    Instagram

    Twitter

    Youtube

     

    « Prologue à Mon cousin l'avait prédit - Léonard AigoinCouleurs chaudes »

    Tags Tags : , , , , , , ,
  • Commentaires

    1
    Léonard
    Mercredi 12 Juillet 2017 à 11:24

    Merci de m'avoir permis de m'exprimer et d'expliquer mes intentions! Et merci encore pour votre travail!

      • Mercredi 12 Juillet 2017 à 11:36

        Merci à vous de vous être prêté au jeu. ^^

    2
    Lundi 7 Août 2017 à 12:17

    Encore une fois tu nous proposes une interview très enrichissante qui donne envie d'en apprendre plus sur l'auteur en lisant ces livres. Ses réponses sont développées et on ressent toute la passion dont il est animé lorsqu'il parle de son travail littéraire!

    Merci de mettre en avant ces auteurs que je n'ai pas encore eu le temps de connaître :)

      • Lundi 7 Août 2017 à 23:15

        Merci à toi de venir lire ces interviews qui, sinon resteraient dans l'ombre. ^^

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :