Le choses évoluent à Xèèrijn Nar. Mais quelle voie Agni va-t-il choisir ?

Depuis l’arrivée du clan des tigres-buffles et la naissance d’Arjun, le temps a défilé. Les nuages de la guerre semblent s’être peu à peu dissipés en faveur d’une vie nouvelle, au sein de Xèèrijn Nar, la cité qui a émergé à la place de l’ancienne muraille des dieux. Les Alasaïs se sont posés, ont quitté en partie leur existence nomade pour goûter à la tranquillité et à la sécurité offerte par les remparts de leur ville.
Pourtant, Agni a conscience que sa quête est loin d’être terminée. Dans les plaines, certaines tribus continuent de vivre librement, loin de la guidance de l’Élu des dieux. La menace des Grands Vers n’a pas non plus été éradiquée… Le jeune chef rêve d’un peuple enfin uni, qui puisse vivre paisiblement loin des dangers qui ont bercé son enfance, d’une civilisation émergente qui n’aura de cesse de devenir un phare illuminant les steppes. Mais les périls sont encore nombreux à l’extérieur des murs de Xèèrijn Nar.
Dans l’ombre protectrice des remparts, les seigneurs devenus sédentaires sont chaque jour plus arrogants et avides de pouvoir alors que la main d’Agni semble moins ferme et moins féroce qu’auparavant. Aveuglé par son amour pour Ymir, le jeune chef ne se soucie plus autant de leurs provocations et laisse les rumeurs concernant sa relation avec le sang-mêlé se répandre à travers la cité comme une trainée de poudre…

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Encore une fois (je sais, je me répète), je remercie Aurélie Chateaux-Martin pour sa confiance, sa gentillesse et son ebook. ^^

J'en profite pour valider la catégorie n°5 (Un livre dans lequel un des personnages (ou plusieurs) a une autre culture que la tienne) du défi 5 phrases, 5 livres en partenariat avec Manue du blog Fais-moi peur !.

Comme dans les tomes précédents, j'ai de nouveau été happée par sa plume agréable ainsi que par le monde hostile et guerrier de ses héros.

Enfin hostile, il l'est quand même beaucoup moins depuis la construction de Xèèrijn Nar (je vous assure qu'on s'y fait ! ^^). En effet, même si l’acclimatation ne s'est pas faite sans heurts, les Alasaïs commencent à apprécier leur nouvelle vie sédentaire.

Seulement... c'est bien mal connaître Aurélie que de croire qu'elle se serait contentée de faire un tome fleur bleue où il ne se passe rien. Parce que, dans ce tome, de l'action il y en a ! Des blessés aussi (surtout un qui morfle beaucoup en fait) et les morts on ne les compte plus ! On y retrouve mes calamités préférées, des révélations, de l'amour (quand même !), de la fureur et du sang, beaucoup de sang... Et un côté obscur (de la force ah ah ah *Ok je sors.*) qui se révèle de plus en plus.

Et cette fin, oh mon dieu cette fin ! Les mots me manquent... Aurélie espèce de sadique ! ! !

J'ai néanmoins été ravie de voir, suite à une discussion avec Aurélie, que Bairam Egeshi avait un rôle un peu... je ne vais pas dire super important, mais pas négligeable non plus. Il est là, souvent et pas inutilement. Je ne sais pas pourquoi, ne me demandez pas, mais je le sentais destiné à de "grandes choses" et pas juste à être un simple petit chef ayant prêté allégeance. lol

Le petit lexique à la fin qui liste et explique qui sont les divers personnages est toujours autant appréciable.

En résumé, un huitième épisode de qualité plus porté sur l'action que sur la romance. Mais après tout, à quoi vous attendiez-vous avec le titre de ce tome ? Tout se précipite et se met en branle pour un final qui sera, sans aucun doute magistral.
Hâte de pouvoir lire le tome suivant qui sera, normalement, l'avant-dernier ! :D

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