• Typhon - Joseph Conrad

    Typhon - Joseph Conrad

     

    Un récit maritime au cœur d'une tempête d'une rare violence.
    Les hommes à bord s'en sortiront-ils indemnes ?











    Résumé
     :
    Polonais d'origine, marin de métier, Conrad n'apprit l'anglais que très tard - il maîtrisait bien mieux le français. C'est donc au terme d'un labeur acharné qu'il dut construire son oeuvre monumentale. le capitaine Mac Whirr, obscur tâcheron de la navigation, est à son image. Arc-bouté sur une idée simple, une idée-force : résister, étrave "debout" au vent, au typhon qui menace de l'engloutir, et mener son bateau, son équipage et sa cargaison humaine à bon port. Maintenir structure et organisation sociale face à la furie destructrice des éléments. Ce typhon, jailli des forces de l'inconscient, Conrad lui oppose la force têtue de l'homme, arrachant la victoire d'un ordre - bourgeois - sur le chaos. Victoire relative, tempérée par un humour glacial : du Nan-Shan ne subsisteront que ruines et ferraille, quand, au cottage des Mac Whirr, on accueille le récit de l'humble capitaine avec une parfaite incompréhension.

    ~ * ~ * ~

    Extraits :
    C'est l'imagination qui nous rend susceptibles, arrogants et difficiles à contenter ; tout navire commandé par le capitaine Mac Whirr devenait le flottant asile de l'harmonie et de la paix. A vrai dire, les écarts fantaisistes lui étaient aussi interdits que le montage d'un chronomètre au mécanicien qui ne pourrait disposer que d'un marteau de deux livres et d'une scie.
    (Ça, c'est parce qu'il ne connait pas McGyver ! Lui, il te fait un chronomètre avec un cure-dent ! lol)

    ⇒ La matinée était belle ; la mer d'huile se soulevait et s'abaissait uniformément lisse et il y a avait dans le ciel une extraordinaire tache d'un blanc de brouillard, semblable à un halo de soleil.

    La quiétude de l'air était déconcertante ; il la sentait tendue et fragile comme un cheveu qui retiendrait une épée suspendue au-dessus de sa tête.

    ~ * ~ * ~

    Mon avis :
    J'ai lu ce livre dans le cadre du Défi lecture 2015 pour la catégorie : un livre que je devais lire à l'école mais que je n'ai pas lu.
     A la fac, j'avais tout de même lu Pêcheur d'Islande de Pierre Loti (dont je ne me souviens absolument pas !), mais j'avoue que celui-ci ne m'avait pas emballé plus que ça... D'où ma non-lecture.
    Du coup, je me suis rattrapée ce mois-ci. Et oui, mieux vaut tard que jamais. ^^

    Alors, que dire ?
    Beh que je reste sur mon impression première : ce n'est pas un roman qui survivra longtemps dans mes souvenirs...
    Il est long alors qu'il ne fait que 154 pages, c'est dire... Le début met longtemps à se mettre en place, les personnages ne sont pas particulièrement intéressants, il y a beaucoup de langage de marin (ce qui est, sommes toutes, logique vu le thème de ce livre).
    Les descriptions sont parfois bien jolies et certaines tournures de phrases agréables. Mais d'autres fois, elles sont plutôt lourdes, effet rehaussé par la mise en page où les paragraphes sont compacts et font pavés.

    J'ai néanmoins retrouvé un peu d'intérêt lorsque la colère du typhon s'abat sur le Nan-Shan et le laisse aussi impuissant qu'une coquille de noix prise dans les remous des chutes du Niagara. J'avoue avoir été tout de même un peu bluffée par la placidité et le stoïcisme du capitaine Mac Whirr alors que certains en venaient à perdre la tête. J'ai quand même été prise de compassion pour ces hommes qui ne peuvent rien faire d'autre qu'attendre que les éléments déchaînés se calment.
    Un autre bon point pour ce roman, c'est que la seconde partie de la tempête a été éludée. Je pense que deux fois la même chose, ça aurait vraiment été too much pour mon pauvre cerveau qui déjà s'endormait alors que je voulais à tout prix finir ce livre avant d'aller me coucher... ^^"

    Voilà. Un petit livre qui peut plaire à certains, surtout si vous cherchez des récits maritimes mais, personnellement je n'ai pas été transportée et je me suis plutôt ennuyée, même si je peux pas vraiment dire que je n'ai pas aimé...



    Edit : En fin de compte, je crois bien l'avoir lu à la fac... J'ai vu que j'avais un passage mis en valeur de la page 140 à la page 144, signe que j'avais dû l'étudier en cours. J'ai peut-être confondu avec Pêcheur d'Islande de Pierre Loti. C'était peut-être celui-ci que je n'avais pas lu en fin de compte... Mais bon, comme je ne m'en souviens absolument pas, je pense qu'il peut compter comme un livre non lu, non ? lol

     

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 23 Février à 18:37

    Sourire - à cause de votre remarque sur le fait de s'apercevoir seulement en retrouvant des "annotations" antérieures qu'on a déjà lu un livre... 

    Pour ma part, j'ai lu et relu Typhon dans une vieille édition en "bibliothèque verte"... entre autres "romans maritimes" (aussi quelques livres d'Edouard Peisson, tels "Parti de Liverpool...).

    (s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola

      • Vendredi 23 Février à 23:38

        Cela m'arrive rarement. Enfin là, c'était il y a plus de quinze ans, il y a prescription ! lol
        Vous me direz, ça dépend des livres et de l'impression qu'ils nous ont laissé. Il y en a que j'ai lu bien avant et je m'en souviens toujours. 

        P.S. : Je déteste les annotations dans les livres. Cela ne m'est plus arrivé depuis la fac.

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