Un livre avec du potentiel, mais qui nécessite encore un peu de travail.

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Je voudrais tout d'abord commencer par remercier M. Seimila pour m'avoir proposé son livre en SP via le site SimPlement. 

J'en profite pour valider la catégorie n°98 (Livre qui vous a déçu) du Défi Lecture 2020. Attention, j'ai bien aimé ma lecture ! Mais je vais vous expliquer plus bas ce qui a motivé ma décision pour cette catégorie.

Concernant la couverture, je la trouve assez jolie dans l'ensemble, même si j'ai l'impression que les différents éléments ne se fondent pas vraiment ensemble, si je puis dire.

La plume de M. Seimila m'a posée quelques petits soucis à la lecture (attention, c'est un ressenti tout à fait personnel !) et est, selon moi, le point faible de ce livre. Elle serait, par exemple, plus fluide et plus agréable si la ponctuation était mieux gérée. Il y a souvent des virgules là où il n'y en a pas forcément besoin et parfois, il en manque là où il faudrait en avoir. Il y a des majuscules après les points-virgules et/ou après un verbe d'action à la suite d'un dialogue. Il y a aussi pas mal de répétitions, des fautes d'accords, mais principalement de conjugaison entre les "-é", les "-er" ainsi que les "-ait". Tout ceci est perturbant et a, je l'avoue, un peu entaché ma lecture.

Alissandre est une jeune femme mal dans sa peau qui vit un quotidien monotone. Son père ne lui témoigne aucune sorte d'affection et ne lui porte d'intérêt que pour lui demander si elle compte bientôt lui faire un petit-fils. Charmant personnage ! Heureusement que son métier d'écrivain lui permet de s'évader un peu. Mais, même dans ses récits les plus fous, elle n'aurait jamais pu imaginer là où son destin allait la mener, grâce à une boite dans un grenier...

Nous avons ici affaire à une héroïne au fort caractère que j'ai eu du mal à apprécier au début. Je la trouvais très agressive. Mais je comprenais aussi son attitude : après tout, elle était perdue dans un monde très différent du sien, avec des inconnus qui lui expliquent, entre autre, que la magie existe tout en lui en cachant certaines informations. Difficile de faire confiance dans ces conditions. Puis, de fil en aiguille, on apprend à connaître ses souffrances, sa façon de fonctionner, à aimer sa facilité à la réplique acerbe (surtout avec Axel), et à s'y attacher peu à peu.

En parlant du loup, parlons d'Axel. C'est un personnage que j'ai bien aimé, autant pour ses répliques cinglantes que son humour. Et ce, malgré son caractère suffisant et un peu machiste. Après vu ses origines, je dirais que ce n'est pas choquant.

J'ai cependant trouvé vraiment dommage que l'autrice se concentre quasi uniquement sur Axel, alors qu'elle cite trois personnages aux côtés d'Alissandre dans son résumé. Bon, l'intrigue tournant pas mal autour de lui, il est logique que l'histoire se focalise plus sur lui que sur ses compagnons. Mais là, sa présence les écrase complètement. La disproportion est flagrante ! Draz est un peu impliqué vu l'animosité qu'il y a entre eux deux, mais Jaï est complètement absent. J'ai limite eu l'impression que le faucon et surtout l'étalon étaient inutiles à l'histoire.

La romance est bien présente au sein de l'histoire, comme annoncé par l'auteure, mais sans être omniprésente pour autant. Ce qui est une bonne chose, parce que la romance pure et moi, on ne s'apprécie pas trop. lol

J'ai trouvé la fin un peu rapide (de nouveau, c'est un ressenti tout à fait personnel), mais pas dénuée d'intérêt pour autant. Le dernier chapitre est très agréable.

En résumé, j'ai bien aimé ce livre, mais j'en ressors un poil déçue, du fait d'une plume et d'une ponctuation mal maîtrisées, d'un personnage qui prend complètement le pas sur deux autres ainsi que d'une fin un peu trop rapide. Néanmoins, j'ai aimé le fond de l'histoire, l'intrigue, la façon dont est traité le voyage dans le temps, ses personnages, leurs interactions et les piques qu'ils se lancent très régulièrement ainsi que le dosage judicieux de la romance.

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