Et vous, que seriez-vous prête à faire pour votre fils ?

Résumé :
Lydia Danse croit avoir enfin trouvé le bonheur du foyer. Son mari semble le meilleur des hommes. Leur jeune fils est merveilleux. Pourtant le Mal se cache sous son propre toit. Les années passant, la façade s'effrite, et son mari, sûr de sa toute-puissance, resserre son emprise sur sa famille. Tous les moyens de coercition sont bons, pourvu qu'ils lui procurent l'ivresse du pouvoir. Prête à tous les sacrifices et à se mettre elle-même en danger, Lydia fera tout son possible pour tirer son fils de ses griffes. Mais Arthur Danse n'est pas homme à renoncer à ce qui lui appartient. Ce qu'il prend par la force, il s'y accroche et ne le lâche pas... Voici la lutte désespérée d'une femme démunie, épouvantée par la souffrance de son fils, terrorisée par un mari violent, mais qui trouvera la force de s'opposer à lui, alors que toutes les armes finissent par se retourner contre elle.

Sans voyeurisme ni complaisance, Jack Ketchum ne nous épargne rien. Il nous tient, haletants et bouleversés, jusqu'au dénouement du drame.

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Extrait :
⇒ Qu'est-ce qu'il pouvait répondre ?
Il savait qu'il devait dire quelque chose pour les aider. Ils faisaient ça uniquement pour lui, pour obliger son père à arrêter. Il voulait que son père arrête plus que tout au monde, mais il ne voulait pas qu'il fasse du mal à sa maman et il le ferait. Il connaissait son père mieux que personne. Il lui ferait très mal.
Et c'était à lui de la protéger.
 
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 Mon avis :
Ce récit est tiré d'une histoire vraie.
Là, on bascule dans un monde d'angoisse, d'horreur et de révolte. Un livre qui est assez dur à lire, surtout lorsque l'on voit la réaction de la justice à l'égard des victimes. Après, l'histoire se passe en alternant le point de vue (paniqué et pourtant décidé) de la mère et celui (complètement détraqué) du père, mais pas celui de l'enfant (ou du moins assez peu). Dans ce sens, je l'ai trouvé moins dur à lire que "L'enfant dans le placard" d'Othilie Bailly (ce livre m'a vraiment marquée et même fait verser quelques larmes !) où le seul narrateur est l'enfant, naïf et aimant malgré tout...

Cette lecture nous pousse à nous poser des questions (étant moi-même maman d'un unique petit garçon) et à nous demander : "Moi, en tant que mère, comment aurais-je réagi dans la même situation ? Aurais-je fait les mêmes choix, les mêmes démarches ? La justice française aurait-elle été différente de la justice américaine ?" En tout cas, ce qui est certain, c'est que la plupart d'entre nous nous serions battues pour notre fils...