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Prologue à Mon cousin l'avait prédit - Léonard Aigoin
Un prologue étonnant qui nous emmène aux confins de la peur et de l'absurde.
Ne fermez pas cette page sans avoir récupéré votre exemplaire, ou l’univers est condamné !
8 nouvelles, chacune racontant une histoire indépendante et pourtant elles sont toutes liées.
Mais quel est le point commun entre Eric, piégé dans un couloir dont chaque porte mène sur un cauchemar différent, Burak, engagé dans une quête initiatique menée par un poulet humanoïde ou encore Loïc et Joëlle qui vont devoir affronter un croque-mitaine pour sauver leur enfant ? Comment peut-il y avoir un lien entre François, perdu dans un labyrinthe de miroirs renvoyant des reflets de lui à tous les âges ou encore Magrina Canardo, qui s’est sortie elle-même du ventre de sa mère avant d’agresser verbalement l’équipe médicale ?
Toutes ces histoires se déroulent dans un univers commun. Elles en posent les fondations en disséminant des indices qui permettront de dénouer ce mystère tout au long de la trilogie de romans à venir. Découvrir les connexions fait partie du jeu !
Cliquez sur les images pour les agrandir.
Je tiens de premier lieu à remercier Léonard Aigoin de m'avoir proposé son SP sur le site SimPlement.Alors, je vais commencer avec la couverture qui, je dois le dire, n'attire pas l’œil du tout et n'a, pour moi, pas de lien avec ce que renferme le livre. Et c'est bien dommage parce que pour beaucoup, c'est d'abord la couverture qui donne envie de s'y intéresser...
*Edit*
Certains l'auront peut-être remarqué, mais la couverture a changé. Et oui ! Du coup, je trouve qu'elle représente ainsi beaucoup mieux le sentiment glauque et angoissant du livre. ^^
Ensuite la forme. Ce livre est un prologue à une trilogie qui est en cours d'écriture. Je vous entends de là : "Quoi ? Mais c'est n'importe quoi ! Un prologue, ça fait quelques pages et basta. Un livre entier, quelle blague !". Et je ne pourrais pas vous en tenir rigueur. Parce qu'il est vrai que la démarche n'est pas courante.
Cependant, le fait que ce livre de 204 pages contienne 8 nouvelles qui font office de prologue est réellement intéressant.
J'ai trouvé quelques petites coquilles, signalées à l'auteur (donc bientôt corrigées), mais rien de bien méchant.
Concernant le style de Léonard Aigoin, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans son livre avec la première nouvelle. Je ne saurais vous dire exactement pourquoi, mais j'ai eu des difficultés à m'y retrouver et ai eu une sensation un peu brouillonne. Tout au long des huit, on sent quelques inégalités dans le procédé narratif (rien de gênant cependant), mais le fait qu'elles aient été écrites entre 2010 et 2016 n'y est pas pour rien. ;-)
Alors, sans en dire trop, l'auteur nous plonge dans un monde "chaotique" peuplé de gens normaux qui commencent à vivre des choses que l'on ne peut certainement pas qualifier de "normales" : couloirs aux portes donnant sur des cauchemars, labyrinthe de miroirs, poulet humanoïde, gang de poulpes et bébé qui se donne naissance...
Ces personnages sont variés, mais sont majoritairement masculins. Certains sont des citoyens lambdas perdus et terrifiés, d'autres ont des loisirs particuliers, d'autres encore sont imbuvables (je pense tout de suite à Shia et Carl). Celui-là cherche la vengeance, celui-là la vérité ; celui-là est terrifié, celle-là terrorisé ; lui écoute son courage, l'autre cède face à la peur, lui est un poulet humanoïde, elle nous donne un avant goût de ce que pourrait être l'Antéchrist...
Voilà un peu de ce que l'on peut trouver dans ce prologue décalé de Léonard Aigoin.
Au départ, on ne voit pas ce que ces nouvelles ont en commun puis, à partir de la quatrième, quelques indices comment à apparaître, quelques fils à se croiser et des liens à se tisser. On se pose des questions, on trouve des réponses même si, à la fin, on ne les a pas toutes. L'auteur le sait et pose lui-même quelques questions sur la dernière page, promesse à venir que les réponses viendront avec la trilogie.
En résumé, je n'ai pas été entièrement conquise par ce prologue et son mélange d'horreur, de thriller psychologique, d'absurde, de fantastique, de science-fiction... Un peu trop de genres différents à mon goût pour vraiment en apprécier les subtilités. Le fond est cependant vraiment intéressant, mystérieux, et je ne peux que reconnaître l'étendue de l'imagination de l'auteur. On a soif de connaître la suite, la fameuse trilogie, pour avoir des réponses.
Si vous aimez les lectures atypiques, le côté décalé et légèrement horrifique, ce livre est fait pour vous !
Est-ce que je lirai quand même la trilogie ? Sûrement. J'aime avoir des réponses à mes questions. ^^Pour le dévorer, c'est par ici.
Tags : Prologue, Mon cousin l'avait prédit, Léonard Aigoin, nouvelles, horreur, absurde, mystère, créatures, poulet, poulpe, fantastique, quotidien, science-fiction
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Commentaires
En effet, la démarche d'écrire un prologue n'est pas courante, du moins à notre époque, je pense que cela était plus répandu il y a quelques siècles ( je me trompe peut-être ). Je pense que cela mérite qu'on s'arrête sur le travail de l'auteur et qu'on salut la démarche :)
Je ne sais pas si je lirai son ouvrage, je suis assez tentée malgré les petits points noirs soulevés dans ta chronique, mais je ne sais pas si je suis prête à tenter l'expérience.
En tout cas, merci pour la découverte :)
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Lundi 7 Août 2017 à 23:07
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Merci à vous d'être passé. ^^