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Interview Ludovic Metzker
Bonjour.
Merci d'avoir accepté de répondre à mes questions. ^^
Tout d’abord, présentez-vous un peu.Je m’appelle Ludovic Metzker, je suis né à Paris le 28 juin 1974. Je travaille dans le domaine du commerce en île de France. En dehors de l’écriture, j’aime le cinéma, les séries télévisées et surtout, voyager ! Mes autres passions sont la photographie et l’informatique.
Quels ont été les auteurs qui ont bercé votre enfance ?
J’ai démarré avec « Le lion » de Joseph Kessel et « Un sac de billes » de Joffo, deux livres qui m’ont vraiment fait découvrir la lecture. Un ami m’a poussé à aller plus loin et m'a présenté des livres comme « Thérèse Desqueyroux », « Au bonheur des dames » ...
J’ai approfondi ma passion pour les livres avec des auteurs comme Dumas, Zola, Boris Vian (mon préféré). « Le comte de Monte-Cristo » fut mon livre de chevet lors de mes 16 ans. Il y avait une véritable histoire d’amour entre Edmond Dantès et moi : il m’a fait découvrir un autre aspect de l’histoire de France qui a été une passion d’adolescent.
Avec Alexandre Dumas, Boris Vian et Bernard Cornwell, j’ai découvert cette fascination pour l’écriture, ce plaisir de raconter une histoire. C’est cela qui m’a grandement fasciné : comment permettre aux lecteurs de prendre part à une aventure !
Depuis combien de temps écrivez-vous ?
J’ai découvert l’écriture à mes 16 ans cependant, je m’y suis attelé depuis 2013.
Comment écrivez-vous ? Avez-vous des rituels ? Écoutez-vous de la musique ou préférez-vous être au calme ?
Lorsque je suis en phase d’écriture, il me faut du calme afin de visualiser les scènes. J’ai besoin de me projeter dans l’histoire afin de me rapprocher au mieux de mes personnages et de mon histoire.
Combien d’heures par jour écrivez-vous ?
Cela peut varier en fonction de mon emploi du temps : il m’est possible, parfois, d’y travailler 5 heures sans m’arrêter.
Avez-vous l’ensemble de votre histoire en tête, ou il y a-t-il une grande part d’improvisation ?
Une première trame est dans ma tête cependant, j’apporte, grâce à mes discussions avec mes Bêta-lectrices, de nouvelles idées et de nouveau détails. Il m’est important d’avoir des échanges avec elles, car elles connaissent mon univers et voient où je veux en venir.
Quelle est la première personne à lire ce que vous écrivez ?
Je dois avouer que j’ai toujours peur de mal faire. Heureusement, mes amis Cédric Groux, Sophie Allard ainsi que mes autres Bêta-lectrices me donnent un regard neuf sur mes écrits et me permettent de choisir une histoire à raconter parmi une vingtaine de scénarios en attente sur mon disque dur.
Donc, vous faites-vous appel à des bêta-lecteurs...
Je ne connaissais pas du tout cela avant fin 2016. J’ai la chance d’avoir des gens qui aiment mes récits et qui ont cette envie d’en savoir plus et de me voir évoluer. Depuis le début de l’année, j’ai une équipe de cinq filles qui font un boulot remarquable : Maité, Sophie, Sarah ne se gênent pas pour me dire si j’ai merdouillé sur un chapitre, un passage… Je trouve cela pratique pour avancer et apprendre de ses erreurs. Pour « Le monde à l’envers », Sophie Allard, Sarah Auger, Hélène du blog Cultur-All et Maité Passero ont suivi l’histoire dans son ensemble et m’ont fait recommencer des passages !
Comment et pourquoi en êtes-vous venu à choisir l’auto-édition ?
Parce que j’aime avoir ma liberté dans mes récits. Certains de mes personnages peuvent être violents et contraires à une éthique morale. Pour « L’homme sans nom », le personnage principal annonce clairement être capable d’anéantir des planètes pour sauver deux étoiles, sous-entendu les deux jeunes filles qui le suivent dans ses voyages dans le temps. J’aime les personnages « changeants » et qui peuvent passer de la cruauté à l’amour et vice versa. Je ne pense pas que cela serait possible avec l’édition traditionnelle dans le sens où il aurait fallu être dans une sorte de norme !
Combien de livres à votre actif ?
J’ai, à l’heure actuelle, neuf livres à mon actif. De « L’homme sans nom » en passant par « Les contes qui se racontent » sans oublier « Morphèa, la gardienne des rêves » et mon dernier-né prévu pour le 28 juin 2017, « Le monde à l’envers ».
Où peut-on se les procurer ?
Tous mes livres, à part « Les contes qui se racontent » sont ou seront chez BoD France (Books on Demand), car ils sont les seuls à proposer un véritable service presse qui permet aux chroniqueurs de recevoir un de mes livres.
Concernant les lecteurs, ils peuvent trouver mes livres sur les plus grands sites de e-commerce (Fnac, Amazon…) que ce soit en numérique ou en broché et à la demande auprès des librairies ou enseignes spécialisées.
Pourquoi ce choix d'écrire un livre contenant quatre nouvelles ?
En réalité, la plupart de mes livres sont issus de nouvelles ! J’ai plusieurs histoires qui font entre 30 et 100 pages. J’aime raconter une histoire courte et voir si celle-ci pourrait plaire toutefois, avec « Histoires Fantastiques », j’ai voulu produire une sorte de catalogue de mes différents écrits / récits.
Vous y abordez des thèmes forts : la mort, le deuil, l'amour, la liberté... Ce sont des thèmes importants pour vous ? Récurrents dans vos autres livres ?
Ce sont des thèmes importants à mes yeux, car ils font partie intégrante de la vie de l’homme. Nous ne pouvons pas passer à côté et quoi qu'il puisse nous arriver, nous y sommes ou seront confronté un jour ou l’autre. Se lamenter est une manière de figer le temps et de ne pas accepter que celui-ci continue son petit bonhomme de chemin. Comme j’aime le dire dans un de mes livres : la vie n’attend pas tandis que la mort a tout son temps !
Vous y abordez aussi le thème (toujours malheureusement d'actualité) des attentats. N'est-ce pas un sujet difficile à traiter (même si ce n'est pas le thème principal de la nouvelle) ?
C’est un sujet très difficile à traiter, car il est effectivement d’actualité et chacun y trouve son ressenti, son point de vue et qu’on tombe, malheureusement, souvent dans l’amalgame. Par mes écrits, je tente de rester le plus neutre possible en évoquant des sujets d’actualité sensibles comme ceux-là et de reprendre les faits en les intégrant dans une fiction.
Vous m'avez confié ne pas avoir de style littéraire fixe et en changer selon les histoires que vous racontez. Pourquoi ce choix à la fois risqué, mais aussi audacieux ?
Il m’est difficile d’aborder un sujet d’actualité, une romance ou un conte pour enfants de la même manière. Pour cette raison, j’adapte mon style à l’histoire qui va être raconté pour que le lecteur puisse ressentir l’importance du récit et partager les différentes émotions.
Dans La photo et Le monde de Jacob, on ne s'attend pas du tout à la fin que vous nous dévoilez. Est-ce important pour vous de surprendre vos lecteurs ?
J’aime raconter une histoire qui semble banale, de prime abord, afin de donner aux lecteurs cette sensation de « déjà-vu » ! Ainsi, le lecteur pense connaître une histoire et j’essaie d’imaginer la tête qu’il fera lorsqu’il découvre le fin mot de l’histoire. Je suis un amoureux du cinéma et de séries télévisées, bercé dans ce domaine depuis mon adolescence. Je suis fasciné par la capacité que peuvent procurer certains films. Il existe un terme dans le métier de la communication : l’effet « Wahou ! » ! C’est ce que je cherche à faire avec la plupart de mes livres.
Le personnage de John a apparemment eu pas mal de succès, ce que je conçois sans peine. Il va donc avoir un traitement de faveur et avoir son propre livre. Pouvez-vous nous en dire un peu plus à ce sujet ?Contre toute attente, alors que John se veut assez violent dans sa manière d’agir, le personnage et le mystère qui plane autour de lui plaisent grandement. Il m’a été demandé, effectivement, d’écrire une histoire sur lui. Cette fois-ci l’idée est d’emmener le lecteur à comprendre la raison pour laquelle John va devenir ce justicier répondant au nom de Luc Feri. J’aime ce personnage qui, contrairement à L’homme sans nom, n’hésite pas un instant pour faire subir la loi du Talion à ceux qui croisent son chemin et l’idée qu’un individu s’occupe de venger d’innocentes victimes ! Pour John, il n’existe pas de demi-mesure dans sa façon d’opérer !
Avez-vous d’autres projets littéraires ?
Oui. Une histoire est en cours d’écriture et par la suite, j’aimerais écrire le prochain volume de la saga « Et si demain n’existait plus ? ».
Encore une fois, merci beaucoup d'avoir pris le temps de répondre à mes questions. ^^
Un dernier mot pour la fin ?J’aimerais présenter un livre en particulier : « Les contes qui se racontent » ! Avec ce livre de contes pour enfants, j’ai pris la décision d’offrir tous les bénéfices à une association qui vient en aide aux enfants défavorisés à travers le monde. Que ce soit avec mes livres pour enfants ou pour adultes, je tente de partager le même message d’amour, de partage, d’amitié et de courage face à la mort, le deuil, les guerres… Je reste persuadé qu’ensemble, nous pouvons changer les choses !
Merci à vous de m’avoir accordé cette interview.Merci à Ludovic Metzker d'avoir eu la gentillesse et la patience de répondre à mes questions. Merci aussi pour sa rapidité et pour les discussions que nous avons eu ensemble. ^^
Si vous en avez, n'hésitez pas à (lui) poser des questions dans les commentaires. ;-)
Bibliographie de Ludovic Metzker :
L'homme sans nom T1 : Un sombre présent
L'homme sans nom T2 : L'erreur du Führer
Les contes qui se racontent (Bénéfices offert à une association aidant les enfants défavorisés.)
Morphèa, la gardienne des rêves T1 : La Montagne Sacrée
Et si demain n'existait plus ? T1 : Marie
Et si demain n'existait plus ? T2 : Diane
Histoires fantastiques
Le monde à l’envers (En cours)
Livre lu
Où retrouver l'auteur ?« Die & Retry T1 à T4 - Masayuki Abe & Jun MiuraExilium T2 (1/2) - Les legs noirs - Frédéric Bellec »
Tags : Interview, Ludovis Metzker, auteur, auto-édition, contact, humanité, fantastique, nouvelles, gentillesse
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Commentaires
Oh c'est chouette de voir que le Comte de Monte Cristo a presque eu le même effet sur moi! J'ai adoré ce livre!
Encore une fois une très belle interview. J'ai hâte de plonger dans une nouvelle lecture de l'auteur :D
Je dois avouer que je ne l'ai pas lu... ^^'
Merci beaucoup (pour l'interview) et ton enthousiasme pour l'univers de l'auteur fait vraiment plaisir à voir. :D