La fin de cette duologie parlant d'une romance pas comme les autres. 

 
« Hola je m’appelle Celia ».
Il y a 300 jours, déjà, c’est avec ces mots que j’étais tombé sous le charme de cette belle Argentine, rencontrée sur Meetic. Sa voix n’avait fait que confirmer mon attirance pour elle. Pourtant, nous ne nous étions toujours pas rencontré... J’avais commencé à douter sérieusement de la réalité de son existence vu qu’aucun de nos rdv IRL n’avaient abouti. « Elle est bien réelle et belle comme sur ses photos » m’avait rassuré Caroline, une amie qui, avec son mari, l’avaient rencontrée. Comment expliquer alors son refus perpétuel de concrétiser notre amour ? Tant d’énergie et de temps peut-être perdu, je désespérais de la tenir un jour dans mes bras. Mais en persévérant, on arrive à tout...

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Je voulais tout d'abord commencer par remercier une nouvelle fois Pierre-Étienne Bram pour m'avoir proposé son SP et le site SimPlement grâce à qui cela a pu arriver.

Ensuite, j'en profite pour valider la catégorie n°2 (un livre qui fait partie d'une duologie) du Défi lecture 2017.

Un petit mot sur la couverture que je trouve toujours aussi jolie, mais qui aurait eu le même verdict que celle du T1. D'ailleurs, si vous n'avez pas lu ma chronique de ce T1, c'est ici qu'il faut aller. ;-)

Alors, bon... On ne va pas se mentir, ce tome ressemble beaucoup au premier. Des roucoulements, des engueulades, des promesses, des mensonges, des lapins...

J'ai oublié d'en parler dans ma chronique précédente mais j'ai quand même halluciné devant la façon qu'avait l'auteur de "harceler" Celia lorsque celle-ci ne répondait pas. SMS, messages vocaux, mails... Je veux bien que l'on soit accro, mais là, ça frisait limite le harcèlement. Surtout quand on cerne le personnage de la jeune femme qui ne répondait que lorsqu'elle en avait envie. Enfin bon, je pense que cela avait surtout un arrière goût très désagréable de désespoir pour le jeune homme.
Tout comme j'ai été "choquée" par le nombre d'heures qu'il passait au téléphone avec elle alors qu'il était au travail, obligé de se cacher pour répondre à ses caprices. Cela prouve à quel point il était complètement pris et embourbé dans cette relation malsaine où il donnait tout sans rien recevoir en échange, à par des mots doux à ses oreilles ainsi que des promesses non tenues.

Pourtant, on tourne les pages les unes après les autres, avec un léger sentiment de voyeurisme (du moins pour ma part), mais en voulant absolument savoir comment cela va se terminer. Parce que oui on ne va pas jouer les bêtas, si l'auteur a fait un livre de son histoire, c'est bien qu'elle s'est terminée à un moment donné.

Des soupçons, j'en ai eu vers la fin du T1, mais je les ai énergiquement repoussés quelques secondes plus tard. Impossible, me suis-je dit. Et pourtant, au fil de ce T2, cette impression s'est renforcée. Mais je ne vais pas vous en dire plus, je risquerais de vous spoiler par inadvertance.

Ce que je peux rajouter, en revanche, surtout à aux personnes qui se moqueront de l'auteur qui n'a découvert la vérité que bien tard, c'est qu'être lecteur mais aussi personne extérieure fait qu'on ne voit pas les choses de la même manière. Être impliqué dans une histoire telle que celle-là, c'est être noyé dans son quotidien, c'est ne pas voir les évidences, c'est ne pas VOULOIR les voir. Parce que ça serait admettre son erreur. Ce serait admettre avoir été abusé. Par contre, une fois qu'on a ouvert les yeux, même si parfois on replonge (enfin j'aurais plutôt tendance à dire que l'on est trop gentil), on sait en tirer des leçons et s'en protéger.

En résumé, ce fut un livre très intéressant à lire, pour se rendre compte à quel point certains êtres humains peuvent être tordus et exercer une si forte emprise sur d'autres personnes qu'il leur font faire et endurer presque n'importe quoi. Alors oui, moi j'aurais mis fin à cette relation beaucoup plus tôt que l'auteur mais, encore une fois, chacun réagit différemment. Je suis persuadée que lui se serait sorti bien plus tôt de la mienne. ;-)
Une duologie qui se répète peut-être un peu, mais que je vous conseille tout de même. Pour vous mettre dans la tête de quelqu'un totalement embourbé ; pour vous mettre dans la peau d'une victime ; pour vous dire que, virtuelle ou réelle, il faut toujours savoir où l'on pose les pieds avant d'accorder pleinement sa confiance.
 

          Pour le dévorer, c'est par ici.