Un premier tome qui nous fait tout de suite rentrer dans l'ambiance de cette trilogie addictive et ô combien angoissante.

Vous ne verrez plus les clowns de la même façon....

Résumé :
La terreur s'incarna pour la première fois dans un bateau en papier journal dévalant un caniveau gonflé d'eau de pluie. Un petit garçon courait gaiement à côté. Il s'appelait George et avait six ans... Pris dans un tourbillon, l'esquif disparut dans une bouche d'égout. L'enfant mit un genou à terre, se pencha...
Des yeux jaunes le regardaient, des yeux comme ceux qu'il avait imaginés le guettant dans la cave... « Salut, Georgie ! » fit une voix... Un clown se dressait dans l'égout. Sa main noueuse comme une patte de rapace tenait un lot de ballons colorés... George tendit le bras... Dans la rue, les gens ne virent qu'un gamin en ciré jaune qui hurlait et se tordait dans le caniveau...
Œil de salamandre, Queue de dragon, Main de gloire, quoi que ce fût, c'était là de nouveau... ÇA ! L'ordure aux cent têtes...

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Extraits :
⇒ La terreur, qui n'allait cesser qu'au bout de vingt-huit ans (mais a-t-elle vraiment cessé ?), s'incarna pour la première fois, à ma connaissance, dans un bateau en papier journal dévalant un caniveau gorgé d'eau de pluie.

⇒ [...] Avec l'espoir que la fille qui avait ricané vivait dans un misérable taudis, mariée à un goy qui la trompait avec la première venue, qu'elle en était à sa troisième fausse couche, avait des vertèbres déplacées, une descente d'organe et des kystes sur sa langue de vipère.

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Mon avis :
Je crois bien que ça doit être la troisième fois que je lis ce tome, cette fois-ci pour le Défi Lecture 2015. Une nouvelle fois, j'ai adoré ! Certains diront qu'il ne s'y passe pas grand chose et, d'une certaine façon, ils auront raison. Je vois ce tome comme une sorte de préquelle qui nous pose le décor avant que l'histoire ne commence réellement.

Ce livre est divisé en plusieurs parties.

On commence tout d'abord en 1957 avec le meurtre horrible du petit Georgie, 6 ans, puis en 1984 avec celui d'Adrian Mellon qui passera pour un crime homophobe.

On part ensuite en 1985 où les 6 personnages principaux sont devenus adultes et reçoivent chacun un coup de téléphone (ça doit faire mal.... Ok, je sors... :'( ) leur demandant d'honorer une promesse vieille de 27 ans. Il vont devoir retourner à Derry, leur ville natale. Ça a recommencé et ils ont promis de revenir si jamais Ça arrivait de nouveau. Pour eux, le cauchemar (re)commence...

Nous avons ensuite, toujours en 1985, une petite partie sur l'auteur du coup de fil, la 7ème personne du groupe, et l'angoisse qui le ronge, l'envie de se tromper et ne pas avoir à téléphoner...

La dernière partie (et non la moindre) oscillera, pour chacun des 6 personnages, entre l'année 1985 juste après ces fameux appels et leurs conséquences, chamboulements et compagnie, et les souvenirs de juin 1958, de cette époque où ils étaient enfants et où ils ont vécu l'horreur et la terreur absolue...

Voilà, je ne voulais pas vous en dire trop. Alors oui, le gros de l'action n'est pas dans ce tome, mais il est tout de même remarquablement bien ficelé. ^^
Il se termine par un gros cliffhanger alors que l'on allait savoir ce que Beverly avait vu, elle aussi...
Je ne me jetterai pas sur la suite immédiatement comme je le fais d'habitude, parce que je dois terminer mon Défi Lecture 2015. Mais une fois fait, la suite repassera elle aussi à la casserole. ^^
Du grand, du très grand Stephen King !