• Interview Didier Bloch

    Interview Didier Bloch

     

     

     

    Bonjour.
    Merci d'avoir accepté de répondre à mes questions.
     ^^ 
    Tout d’abord, présente-toi un peu.

    Bonjour, je me nomme Didier Bloch, je suis né en 1963, à Lyon où je vis toujours. J’ai eu une vie tout à fait ordinaire avec quelques fulgurances « extraordinaires ». Ma préférée est lorsque j’ai chanté, au sein d’une chorale, pour la paix au sein de l’ONU de New-York. Trois fois de suite entre 85 et 86. Sinon mon adolescence a vraiment débutée en 1977 avec l’avènement du mouvement punk dans lequel je me suis glissé comme dans des chaussons. C’était vraiment bien, très « fun » ! Ci-dessous un lien vers ce que pouvaient être mes créations musicales, un petit hommage à Stephen King et mes photos !

    OniricSystemLife CA est revenu (O S L) - YouTube

     

    - Y a-t-il des auteurs qui ont bercé ton enfance/adolescence ?

    Alors dans ma petite enfance, nul en français, on a tenté de me faire lire. J’ai essayé Oui-Oui, puis Le club des cinq. Peine perdue, je trouvais cela pénible et sans intérêt. Surtout très fastidieux de tourner des pages, de parcourir des lignes et des lignes de mots qui ne me parlaient pas. Bien plus tard, vers mes 15 ans je me suis intéressé à l’univers de Stephen King. Les personnages lambda auxquels de curieuses mésaventures arrivaient, là ça me parlait. Et puis j’aimais beaucoup les films d’Alfred Hitchcock. Là aussi c’étaient des personnes comme toi et moi auxquels de drôles d’aventures arrivaient. Sinon, lorsque je lisais, c’étaient des policiers, Harlan Coben, Kathy Reich, Arnaldur Idridasson et quelques autres. Maintenant que j’écris, je ne lis plus, du tout. Ça ne me manque pas !


    Interview Didier Bloch

      

    - Depuis combien de temps l'écriture est-elle devenue une part non négligeable de ta vie ?

    Cela fait quatre ou cinq ans que j’écris pour être lu. J’écrivais mes textes de chansons dans les années 90, puis vers 2000 j’ai écris des nouvelles, gores, sanglantes et affreuses. Cela faisait rire mes amis. Puis j’ai arrêté d’écrire pour reprendre en 2019 environ. Là j’ai repris l’écriture de nouvelles, courtes, pas trop affreuses et surtout étranges dans le scénario. Celles-ci ont été publiées. Mais attention, l’écriture ne vient et ne viendra qu’en second dans ma vie. Il y a plus important et plus urgent que d’écrire !

     

    - As-tu des rituels lorsque tu écris ? Par exemple, écoutes-tu de la musique ou préfères-tu être au calme ?

    Je suppose que tous les écrivains ont un rituel. Moi j’écoute de la musique le matin, je m’occupe de choses et d’autres le restant de la journée et vers 17h30 je me pose devant mon PC et je vois si quelque chose en sort. Si rien ne vient alors ce n’est pas grave, demain sera un autre jour ! Voici celle que j’écoute au moins une fois par jour. C’est mon état d’esprit depuis plus de 40 ans !
    Les Sales Majestés - Petit Papa Noël Une belle chanson de Noël !
    Et puis celle-ci qui puise dans mes références musicales. Sandie Basement - YouTube

     

    - Quel est, en moyenne, le temps que tu consacres à l'écriture dans une journée lambda ?

    Une bonne journée c’est une heure trente à deux heures grand maximum. Écrire pour écrire, mettre des mots les uns derrière les autres pour noircir du papier ou pour avoir l’impression d’avoir accompli son devoir, très peu pour moi. Si écrire c’est une contrainte que tu t’imposes alors arrête immédiatement. J’écris quand je veux et si je veux. Je n’ai pas peur de la page blanche ! Je peux passer des jours sans aligner une phrase et c’est très bien comme ça !

     

    - As-tu l’ensemble de ton histoire en tête, ou il y a-t-il une grande part d’improvisation au fur et à mesure que les personnages prennent vie ?

    En général j’ai la fin avant le commencement. Et très très souvent j’ai le titre avant la fin ! C’est le titre qui me donnera l’histoire. Je suis bordelique alors j’utilise une interface nommée Bibisco. Cela permet de noter tout sur ton récit : les personnages, les lieux, l’aspect des uns et des autres, bref absolument tout. C’est comme quand tu fais des fiches sauf que là elles sont préparées. Il n’y a plus qu’à les remplir. Bref, mon histoire se construit au fur et à mesure que j’écris. J’ai la trame, la direction mais pas le chemin. Cela vient petit à petit et c’est amusant car en fait je ne connais pas mon histoire avant qu’elle ne soit terminée. C’est très plaisant.


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    - Quelle est la première personne à lire ce que tu écris ?

    Ma belle sœur et une amie. Elles sont mes correctrices d’une efficacité redoutable. Elles me donnent leur avis et je les écoute, parfois ! Puis viennent ma compagne et sa fille.

     

    - Fais-tu appel à des bêta-lecteurs ?

    Hormis mes correctrices ? Non !

     

    - Comment et pourquoi en es-tu venu à te faire éditer ?

    Pour être lu par d’autres personnes que mon entourage, et puis c’était une aventure amusante. Envoyer son manuscrit, c’est comme lancer sa canne à pêche. Est-ce que ça va mordre ? Si oui sera-ce un poisson intéressant ? C’est passionnant. Et quand ça ne mord pas, pas de panique, il y a l’autoédition !

     

    - Combien de livres as-tu fait naître sous ta plume ?

    Quatre pour le moment ! Parfois sur terre - Étranges histoires, Le cheveu, Mort à l’appel ! et L'affaire des cous tranchés.

    Interview Didier Bloch     Interview Didier Bloch     Interview Didier Bloch     Interview Didier Bloch

     

    - Où peut-on se les procurer ?

    Sur les sites des éditeurs, Le Lys Bleu, Éditions Maïa et AmazonDecitre et Chapitre aussi, mais uniquement sur internet, ils ne sont pas en librairie, pas assez bien je suppose !

    Le cheveu par Didier Bloch • Achat en ligne avec Editions Maïa

    Amazon.fr : parfois sur terre didier bloch

    Amazon.fr : mort à l'appel de didier bloch

    Amazon.fr : L'affaire des cous tranchés de didier bloch

     

           

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    - Parlons maintenant de tes livres. 
    Commençons par "Parfois sur terre - Étranges histoires...". Comment l'idée de ce recueil de nouvelles t'est-elle venue ?

    Parfois sur Terre m’est venu par le titre qui lui-même est inspiré par la photo de couverture. Elle est de moi. J’avais en tête des idées que j’ai mis par écrit. Elles venaient toutes seules. Certaines sont issues de rêves, d’autres par une phrase qui surgissait dans mon esprit, d’autres, comme Attrapez le pompon, juste comme une blague potache. Celle-ci j’ai trouvé la fin quand j’ai terminé de l’écrire, à la dernière minute, juste avant de sauvegarder le texte.

     

    - Est-il important pour toi que tes nouvelles soient ancrées dans des situations quotidiennes, qui prennent un tournant pour le moins... peu ordinaire par la suite ?

    En fait je n’ai aucune imagination, vraiment. Je suis très terrien, premier degré. Mes idées viennent d’inspiration extérieures. Attrapez le pompon c’était parce que j’avais un chat à la maison. L’homme de mai parce que nous étions en mai. La méduse parce que j’avais aimé une reproduction de la méduse sur le net etc. Ou bien de mes rêves, mais rêver n’est pas faire preuve d’imagination, c’est juste que notre cerveau ne sait pas s’arrêter et dormir. Bref, oui, mes personnages sont ordinaires parce que je vis une vie ordinaire. Je ne reproduis que ce que j’ai devant moi, aucun mérite donc ! C’est pour cela que je me permets de dire que tout le monde peut écrire. Après, le fait qu’il arrive des choses bizarres à mes personnages, c’est juste parce que si je raconte qu’ils ont rompu le pain et qu’ils ont bien mangé et bien bu, ce ne serait pas « remarquable » ! Ceux qui ont écrit la bible et autres ont de l’imagination, eux !

     

    - J'ai remarqué que plusieurs de tes nouvelles contiennent des sujets actuels (rejet de la différence, le regard des autres...). Est-ce important pour toi de faire passer des messages au travers de tes écrits ?

    Alors là, je t’arrête tout de suite. Mes psy, j’en ai deux, aussi trouvent des trucs comme ça dans mes écrits. Vous m’en voyez désolé, mais moi je ne vois rien. J’écris des histoires pour ce qu’elles sont, des histoires. Des trucs qu’on peut raconter le soir auprès du feu. Il n’y a AUCUN MESSAGE ! Vraiment.                                  

     

    - La mort est aussi un sujet récurrent, mais abordé de plusieurs façons différentes. Est-ce un thème important pour toi ?

    Alors oui, la Mort avec un grand M est importante pour moi et ce depuis mon tout jeune âge. J’ai toujours eu affaire à la Mort depuis la maternelle. J’aime ça. C’est aussi devenu ma marque de fabrique de mes écrits. Je ne saurais pas parler d’autre chose. C’est fascinant la Mort. Surtout l’instant T ou on bascule de la conscience à... on ne sait pas ! Cette fraction de seconde qui fait encore partie du présent sans vraiment être là. Je n’ai pas peur de la Mort, ce qu’il y a après la vie, j’appréhende juste cet instant précis quand, pouf, c’est fini. Mais est-ce fini pour soi, ou pour les autres, ceux qui restent ? Ou pour les deux ? On ne saura qu’en mourant !


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    - Passons maintenant au roman "Le cheveu". Qu'est-ce qui t'a inspiré cette histoire ?

    Alors Le Cheveu, encore une preuve flagrante de mon manque d’imagination, c’est tout simplement que j’ai trouvé, un matin, sur ma gazinière, un long cheveu blanc. La seule personne qui avait ce genre de cheveu était la mère de ma compagne qui habitait l’appartement voisin et qui est décédée depuis dix ans ! Donc l’histoire m’est venue naturellement. D’où venait véritablement le cheveu, aucune idée !

     

    - Pourquoi avoir choisi de le situer principalement à Saint-Maur (36) ?

    J’ai passé un mois dans une maison à Saint-Maur. Exactement celle que je décris. Je l’ai retrouvée sur Google Earth. C’était en 1985. La maison « de ville », sa fontaine avec son increvable poisson rouge, son jardinet etc. Là encore, aucune imagination ! C’est vrai que j’aurai pu choisir un autre lieu, mais voilà, cette bâtisse d’un autre temps s’y prêtait à merveille !

     

    - Tu as choisi de vieux prénoms pour tes protagonistes principaux du temps présent (Clotaire, Cunégonde, Eustache...). Y a-t-il une raison particulière à cela ?

    Oui, elle est purement commerciale. C’est juste une façon de me démarquer un peu. Laisser une empreinte plus profonde. Et puis cela marque l’inconscient des lecteurs. On m’en parle souvent de ce point-là. La preuve que ça marque les esprits. Alors il y en a qui aiment, ils sont nombreux, et il y en a, moins, que ça gêne. Ce n’est pas grave !

     

    - Dans ton livre, on parle de fantômes et de spiritisme. Pourquoi ce choix ?

    J’ai beaucoup étudié et pratiqué l’occultisme. J’ai fait trois années d’apprentissage de l’astrologie, par exemple, j’ai appris le tarot de Marseille, et bien d’autres choses plus magiques. J’en garde un bon souvenir mais ne pratique plus, plus du tout. Pas la peine de me demander un thème astral ou un tirage « du monde » au tarot, c’est niet. La vie est déjà bien assez complexe comme ça et suffisamment intéressante pour qu’on essaie d’en connaitre l’avenir ou le passé. Le présent est bien suffisant !


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    - L'amitié est un des points clés de ton roman. Elle montre que même si on se voit peu, on n'oublie pas l'autre et on veut le protéger. Parfois au détriment de sa parole. Est-ce un thème qui te tenait à cœur ?

    J’avoue ne pas m’être penché sur la question. J’ai juste fais vivre mes personnages, une histoire somme toute ordinaire. Ils étaient amis dans le passé, ils le sont restés, voilà. C’est vrai que, personnellement, lorsque je revois quelqu’un après bien des années, j’ai tendance à continuer là où nous en étions restés. Mais c’est tout. Ce n’est pas un thème de prédilection, j’en parlerai quand même à mes psy !

     

    - J'ai évoqué dans ma chronique le fait que l'alcool tenait une place omniprésente qui m'a dérangée, ne buvant pas moi-même et ayant un passé peu agréable avec des alcooliques. Peux-tu nous expliquer ce choix ? (Je sais que nous en avions parlé par mail et que c'est un sujet personnel. Tu n'es pas obligé de répondre à cette question si cela te dérange.)

    Cela ne me dérange absolument pas, au contraire, il faut en parler. L’alcool est un fléau, quel que soit la dose. Je ne suis pas pour la prohibition, c’est négatif, mais pour la prise de conscience. J’ai fait deux cures et maintenant je suis sobre et, le plus important, sans aucune tentation, vraiment, et j’en suis fier, pour moi, et heureux pour ma compagne qui m’a soutenu de bout en bout ! Alors oui, il y a de l’alcool dans Le cheveu, j’ai un peu abusé, mais je ne reproduis pas cette erreur dans mes autres romans. Il y en a, bien sûr, nous vivons dans un pays où l’apéro est roi, mais il y en a moins, beaucoup moins ! Je ne bannirai jamais l’alcool de mes récits car ce serait bannir un fait établi : nous sommes dans une société où l’alcool est encore un lien social !



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    - Passons maintenant à Mort à l'appel !. Qu'est-ce qui t'a inspiré le thème de ce roman ?

    En fait je ne m’en souviens pas. Je pense que ce devait être à la suite d’un épisode Alex Hugo. Nous regardons souvent ma compagne et moi. Mais il y a dû y avoir autre chose, une interrogation personnelle sur la mort et sa prédiction. Je suis obnubilé par la mort, en bon ascendant scorpion que je suis. Et puis le fait d’y apporter une touche policière à ce don étrange, avec ce carillon de bois totalement inventé, ça me plaisait bien.

     

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    - La nature et la météo ont une place importante dans ton livre. Cela était-il une évidence dès le départ où cela s'est-il imposé petit à petit ?

    J’adore la nature. Je vis en ville, Lyon, plein centre et j’ai beaucoup bougé dans mon enfance grâce à mon oncle qui nous faisait découvrir la France en voiture. Nous avons, ma famille et moi, passé beaucoup de temps à nous promener à la campagne et la montagne. Moins la mer, c’est sans doute pour cela que le sud ne m’attire pas plus que ça. Donc, pour en revenir à Apolline, la situer en montagne me faisait repenser à tous ces moments de mon passé. Sans permis, sans moyens, nous ne bougeons plus de Lyon.

     

    Ombeline a un sacré tempérament, ce qui en fait un personnage que j'ai adoré. Comment est né son personnage ?

    Ombeline, c’est Corinne Masiero dans la série Petits meurtres d’Agatha Christie, saison 1, épisode 3. Antoine Duléry, Marius Colluci, Christophe Alévêque et Corinne Masiero. Elle joue le rôle d’une fille de ferme lourdaude et imposante, toujours avec une hache pour couper du bois. Elle en impose à Marius Colluci, plus petit. J’ai pensé à elle pour ce rôle de fermière « brut de pomme », intelligente, autonome. Une grande gueule comme Masiero !


    Interview Didier Bloch

     

    - Si tu avais eu le même don qu'Apolline, qu'en aurais-tu fait ?

    Mon premier réflexe, pour répondre à la question c’est : je l’aurais monnayé ! Mais la vérité c’est que je serais devenu fou et aurais mis fin à mes jours. C’est un don/malédiction ce truc. Quand on réfléchit à tout ce que cela entraine, il est normal que la DGSI s’en mêle. J’espère vraiment que ce don n’existe pas !

     

    - Est-ce important pour toi de mettre un peu de toi dans tes personnages/livres ?

    Ce n’est pas important du tout, mais, encore une fois, je n’ai aucune imagination, alors je parle de ce que je connais. Donc oui, forcément, par facilité, pour ne pas me creuser trop les méninges, je parle de faits vécus.

     

    - As-tu d’autres projets littéraires ?

    Alors oui, il y a Mort à ‘appel ! qui est sorti sur Amazon en autoédition. L’histoire d’une jeune femme avec un don improbable, celui de pouvoir prévoir la mort des gens avec une précision diabolique. Mais comme elle veut mettre son don au service des autres, cela déplait aux pouvoirs en place. Et puis je suis en train d’écrire, difficilement, un autre roman. L’homme qui parlait à Dieu. L’histoire d’un prêtre à la double personnalité qui fabrique des hosties empoisonnées et qui en met un à chaque messe. Dieu choisi ainsi sa victime ! Bref, on va encore aborder le sujet de la mort pour changer !

     

    - Il me semble bien que tu es aussi passionné de photographie. Peux-tu nous en dire un peu plus à ce sujet avant de terminer ?

    Effectivement, j’ai aussi tâté de la photographie. J’ai fais pas mal de natures mortes, et des auto portraits. J’aimais bien mais maintenant c’est l’écriture qui passe avant tout. La photographie coute cher. Il faut investir dans du matériel, les fruits, les légumes, les fleurs et ça prend beaucoup de place, vraiment ! Je donne mon lien vers le site de mes photos pour ceux qui sont intéressés !

    didier bloch | Flickr

    Et encore un intermède musical !

    OniricSystemLife la sorcière tatouée (O S L) - YouTube

     

    - Encore une fois, merci beaucoup d'avoir pris le temps de répondre à mes questions. ^^ 
    Un dernier mot pour la fin ?

    Mon tout dernier mot est une phrase que j’ai pondu en 1989 et que j’ai déposé à l’INPI.

    « Par solidarité avec le monde, je renonce à toute forme d’intelligence ! »

    Merci à toi Khiad de m’avoir proposé cet interview !!

     

     

         

     

    Merci à Didier Bloch d'avoir eu la gentillesse, la patience et la rapidité (contrairement à moi ^^') de répondre à mes questions. C'est quelqu'un de gentil, d'ouvert et de très abordable.
    Si vous en avez, n'hésitez pas à (lui) poser des questions dans les commentaires. ;-)


     

         

     

     Bibliographie de Didier Bloch :

    Parfois sur terre - Étranges histoires
    Le cheveu
    Mort à l’appel !
    L'affaire des cous tranchés



     
    Livres lus


    Parfois sur terre - Étranges histoires
    Le cheveu
    Mort à l'appel !

      

    Où retrouver l'auteur ?


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    Amazon

     

     

    « Mort à l'appel ! - Didier BlochSimulacre - La Révolte des Prodigis - Caroline Zurawinski »

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  • Commentaires

    1
    Lundi 2 Septembre à 18:39

    Intéressant, merci!

    Cela m'a donné l'occasion de visiter les sites des deux Maisons d'édition citées (Le lys bleu, et Maïa, et d'en découvrir un peu plus sur ce "tiers-modèle" entre l'édition à compte d'auteur et l'édition à compte d'éditeur: est-ce qu'on appelle les "auto-édités"? 

    En tout cas, dans les deux cas, leurs sites internet semblent indiquer que l'on peut passer commande à son "libraire de quartier" de ces livres: je suppose que le libraire bénéficiera d'une remise lui permettant de faire sa marge. Je suppose que l'éditeur n'y perdra pas. Après, que touchera l'auteur sur un livre vendu par ce canal (et non par lui-même), je ne sais pas (ça doit être dans le contrat!). 

    Pour ce qui est de l'auteur, j'ai trouvé intéressant son témoignage sur ce qu'il s'appuyait sur du "vécu", des lieux réels, des éléments "concret". J'aime bien la position assumée de se singulariser avec des prénoms "désuets" pour "titiller" la curiosité... Et j'ai bien apprécié, aussi, la position par rapport au "fardeau de l'écriture": s'y mettre chaque jour en fin de journée, et puis, si ça "ne vient pas", ne pas rester bloqué devant la "feuille blanche" et passer à autre chose en attendant le lendemain...

    (s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola

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