Une conclusion de la trilogie qui fonctionne très bien.

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Je voudrais tout d'abord commencer par remercier les Éditions Marathon pour m'avoir proposé à nouveau un de leurs livres en SP via le site SimPlement.

J'en profite pour valider la catégorie n°30 (Livre sélectionné grâce à son titre) du Défi Lecture 2024. 

Concernant la couverture, encore une fois, je l'aime beaucoup et la trouve vraiment superbe. Cette fois-ci elle fait la part belle tant à la lumineuse Lacrum et sa course à la popularité qu'au monde de la nuit des Prodigis. J'aime cette dualité entre ombre et lumière ainsi que la façon dont la fumée/les nuages les séparent.

Concernant la plume de Caroline Zurawinski, j'ai retrouvé une troisième fois avec grand plaisir sa fluidité, ses belles descriptions, son rythme agréable, son monde et ses personnages auxquels je m'étais attachée.
J'ai été ravie de m'y replonger, cependant il s'est presque écoulé un an entre mes deux premières lectures et celle-ci. Je pense qu'un petit résumé des moments-clés en début de tome aurait été le bienvenu parce que j'avais parfois de petites lacunes dans mes souvenirs.

Ce roman se découpe en trois parties : la première du point de vue de Suu à Lacrum, la seconde du point de vue de Tibo sous Lacrum et la troisième mélange leurs deux points de vue. Quant à la localisation, je vous laisse le plaisir de la surprise. ;-)

Nous retrouvons donc Suu, de retour de sa mission à Arletta, qui lui aura laissé quelques séquelles au niveau de ses souvenirs, qui ne sont pas tous des plus agréables. Mais elle fera contre mauvaise fortune bon cœur étant donné que cette aventure va lui permettre de passer un peu de temps avec sa mère, la Grande Astrée au planning surchargé.

Mais Suu se sent étrange, comme incomplète et désintéressée de la course perpétuelle aux étoiles et à la popularité de Lacrum, celle qui donne sa chance à tous ceux qui s'en donnent la peine. De plus, certaines choses pour le moins étrange vont commencer à se produire. Heureusement, elle finira par trouver une alliée inattendue pour l'aider à y voir un peu plus clair.

Tibo, ancien Invisible devenu Prodigis, de son côté, à survécu à l'attaque dont il a été victime. Cependant, elle l'a laissée traumatisé, meurtri et plein de culpabilité de ne rien avoir vu venir. Il s'en veut, s'éloigne ainsi peu à peu de ses amis et rage de ne pas arriver à progresser durant les cours de ses guides.

C'est lors de l'arrivée des nouveaux Prodigis ramenés par Silas que les choses vont commencer à prendre une autre tournure. Des secrets vont aussi être révélés et un personnage inattendu va faire son entrée.

Je ne vous spoile rien en vous disant que Suu et Tibo vont finir par se revoir et s'allier dans un but commun : faire cesser le simulacre qu'est Lacrum et libérer ceux qu'elle contrôle. Mais rien ne sera facile et chaque croisade connaît son lot de pertes et de tristesse. Cependant, elle consolidera aussi les amitiés et exposera enfin certains secrets au grand jour. Le tout sur fond de multiples prophéties.

J'ai vraiment apprécié retrouver les personnages, et particulièrement les Prodigis parce qu'on en apprendra plus sur le passé de certains, ce que j'ai trouvé vraiment très intéressant. Tout comme les nombreuses réponses apportées aux questions des tomes précédents. J'ai aussi énormément aimé les valeurs fortes d'amitié qui transparaissent, malgré quelques petits coups durs.

Concernant la fin, elle est peut-être un poil rapide, mais je l'ai tout de même appréciée et je trouve qu'elle termine cette trilogie en beauté, faisant même un pied de nez à l'un des personnages que je n'appréciais guère.

En résumé, j'ai passé un bon moment entre les pages de ce livre qui clôture avec émotion une saga que j'ai beaucoup appréciée. Vous aussi, venez vous frotter à la belle Lacrum, ville aux milles illusions qui donne sa chance à chacun... mais qui rejette ceux qui ne rentrent pas dans le moule. Venez rencontrer les Prodigis, ces monstres autrefois humains dotés de pouvoirs. Venez participer à la révolte de ceux qui n'ont plus rien à perdre.

          Pour le dévorer, c'est par ici.