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L'Étang de la Peur - Patrice Oudot
Êtes-vous prêts à entrer dans cette petite cabane, perdue au milieu des bois, et témoin de bien des phénomènes à la fois étranges et effrayants ?
DE LA PEUR A LA TERREUR, IL N’Y A QU’UN PAS, CELUI DE L’ANGOISSE.
Octobre 1976.
Jérôme s’apprête à passer un nouveau week-end de liberté à « l’Étang » accompagné des siens (son frère, sa belle-sœur, ses amis).
Soudain, au détour d’un dernier virage, la foudre frappe devant leurs yeux ébahis, ouvrant une béance sur l’inconnu.
Les jeunes gens refrénant une appréhension légitime s’enfoncent alors dans la forêt qui ne tardera pas à se refermer inexorablement sur eux.
Reclus d’une nature hostile, ils doivent faire face à des phénomènes étranges, spectaculaires, allant crescendo jusqu’à tutoyer l’irrationnel.
Dans ce huis clos oppressant, chaque bruit est source de frayeur, chaque silence source d’angoisse, chaque comportement suspect…
Un mécanisme spatio-temporel s’est enclenché dans les abysses de l’Étang, les projetant à la croisée des mondes, là où aucun être humain ne peut se dédouaner du passé.
Il faudra patienter une vingtaine d’années pour comprendre la genèse de ce week-end d’octobre 1976…
Cliquez sur l'image pour l'agrandir.
Je voulais tout d'abord commencer par remercier Patrice Oudot pour la proposition de son livre en SP via le site SimPlement.
J'en profite pour valider la catégorie n°31 (Un livre écrit par un homme) du Défi Lecture 2018.
Un petit mot sur la couverture que j'aime beaucoup. La bulle fait son petit effet. ^^
Concernant le style de l'auteur, je ne peux que dire qu'il a une plume soutenue, ce qui m'a surprise au départ. Il utilise parfois des mots et des expressions que je ne suis pas habituée à voir dans mes lectures, mais ce n'est pas déplaisant pour autant. Le style est clair, fluide. Du moins pour moi. Peut-être que d'autres y seront moins sensibles et préfèreront quelque chose d'un peu moins... pointu.
Une autre petite chose que j'ai aimée, ce sont les petits passages en italique et entre parenthèses qui viennent parfois se greffer dans la narration. Après avoir demandé confirmation à Patrice Oudot, il s'agit en effet comme je l'avais pensé, de petits mots de l'auteur qui réagit à ce que vivent ses personnages. C'est peu commun et j'ai trouvé cela intéressant. ^^
J'ai beaucoup aimé l'avant-propos où l'auteur explique que, l'action se passant en 1976, Internet les les portables n'étaient pas accessibles au commun des mortels. Et oui, les plus jeunes l'oublient peut-être, mais tout le monde n'a pas grandi avec la technologie qu'ils ont maintenant. ;-)
L'histoire en elle-même, a de quoi faire frémir. Ces amis (Jerôme (le héros), son frère François, Maryse, la femme de ce dernier, Pierre, ainsi que deux autres frères, Sébastien et Nicolas), tous rassemblés dans cette petite cabane au milieu des bois, à côté de l'Étang, vont vivre le pire week-end de leur vie ! Eux qui pensaient juste se détendre et pêcher...
Ce passage en huis-clos a de quoi donner des frissons avec une météo bizarre et plus que capricieuse, sans compter tous ces évènements inexplicables et terrifiants qui s'enchainent
Parfois, on a du mal à distinguer réalité et folie, ce qui n'est pas du tout déplaisant. ^^
Cependant, je dois avouer que je n'ai pas complètement réussi à y rentrer, dans cette histoire. J'ai un peu angoissé pour les personnages, il est vrai, mais je n'ai pas ressenti cette impression d'oppression, je n'ai pas eu de petit frisson. Ah si, à un moment dans la forêt avec une histoire d'écharpe blanche. J'ai porté la main à ma bouche avec un "Oh merde !" sonore, les yeux écarquillés.
Niveau personnages, une fois que tout commence à déraper, j'ai été un peu perdue parmi leurs réactions. Autant des fois, je les trouvais justifiées, autant d'autres fois je suis restée interloquée par ce que je lisais.
Celui qui a eu ma préférence était Sébastien. Je ne saurais pas vraiment vous dire pourquoi. C'est juste ainsi. Même si... Nan, je ne vous en dirai pas plus pour éviter les spoils. ;-)
J'ai envie de dire que ce livre est divisé en deux parties. La première, concerne ce fameux week-end à l'Étang. La fin m'a vraiment intéressée et soulève une problématique très intéressante. La seconde, elle, se passe après. Je ne vais pas m'étendre dessus pour éviter de vous spoiler, mais sachez ceci... Elle m'a laissée un peu perplexe, avec plus de questions que de réponses, vu qu'elle reste plutôt vague (ou alors peut-être n'ai-je pas tout saisi, ce qui est tout à fait possible). J'aurais aimé en savoir d'avantage. Sur les autres aussi (ceux qui ont lu le livre comprendront).
J'ai beaucoup aimé la fin et l'épilogue de ce livre, qui nous laissent sur une petite note salée/sucrée et qui tend à nous faire douter de ce qu'il nous faut croire. J'ai vraiment aimé terminer sur ce registre.
Dites, je suis née avec un angiome dans le bas du dos qui a disparu après des années, il pourrait y avoir un lien ou pas ? Nan hein... Oui, je m'en doutais... :p
En résumé, avec une plume de qualité, Patrice Oudot nous offre ici un premier roman, mêlant fantastique et ésotérisme, plein de mystères et d'angoisse. Il soulève aussi une question très intéressante. Même si je n'ai pas complètement réussi à y rentrer, j'ai tout de même apprécié cette lecture. Même s'il me reste des questions. Je ne doute aucunement que d'autres lecteurs sauront se laisser séduire.Pour le dévorer, c'est par ici.
Tags : L'Étang de la Peur, Patrice Oudot, fantastique, ésotérisme, passé, cabane, étang, amitié, amour, disparitions, passé, forêt, angoisse, suspense, peur, aventures
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Commentaires
L'histoire a vraiment l'air très originale et intéressante! Je trouve cela sympathique que l'auteur laisse des petits passages pour donner ses réactions, c'est une bonne idée. Je pense que je pourrais me laisser séduire par ce livre, je te remercie pour la découverte.
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Mercredi 9 Mai 2018 à 11:02
Oui, c'est original, je l'avoue, et pas inintéressante. Il m'a juste manqué un petit truc pour vraiment rentrer dedans.
Oui, j'ai aimé cette singularité aussi, même si c'est assez rare et juste inséré entre parenthèses dans le texte lui-même. Ça donne un petit plus au texte et le rend un peu plus personnel.
Merci à toi d'avoir lu ma chronique et, si jamais tu venais à le lire, je serais curieuse d'avoir ton avis. ^^
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La chronique inspire vraiment beaucoup de mystères donc je pense que vous êtes restée très fidèle à l'ambiance.
Le lieu fait penser à des espaces naturels réputés hantés qui existent eux dans la vraie vie.
Et en tout cas les images d'illustration sont jolies, elles proviennent d'un jeu vidéo ?
Merci.
Il est vrai que je n'ai pas réussi à complètement rentrer dedans mais je ne voulais pas dénaturer me mystère qui régnait dans ce livre. Je suis contente de voir qu’apparemment, j'ai réussi. ^^
C'est une bonne question, mais je ne crois pas non.