-
Les Éphémères T1 - Discordance - Agathe Karella
Et vous, comment vivriez-vous votre vie si elle passait sept fois plus vite que celle des autres ?
Je m’appelle Orion et je suis un Éphémère. Un Z comme ils nous appellent.
On vit plus vite, on meurt plus vite, on dérange...
Et si l’avenir c’était nous ?
Et si, avec nous, il n’y avait pas d’avenir ?
~ * ~ * ~ * ~
Depuis une quinzaine d’années, une partie de la population naît Éphémère. Touchés par un dérèglement génétique inexpliqué, ces individus grandissent et vieillissent naturellement sept fois plus vite.
La société est déroutée, et ses dirigeants cherchent à endiguer ce phénomène croissant.
Orion, un jeune Éphémère qui vit clandestinement, voit son existence basculer lorsque ses parents disparaissent. Il n’a d’autre choix que de sortir au grand jour pour affronter le monde. En quelques mois à peine, l'adolescent atteint l'âge de dix-neuf ans et, avec le soutien de l'énigmatique Iris, est prêt à tout pour retrouver la trace de ses parents, quitte à dissimuler sa vraie nature…
Braver les interdits. Trouver sa place. Vivre.
Pour Orion, le compte à rebours a déjà commencé…
Cliquez sur l'image pour l'agrandir.
Je voudrais tout d'abord commencer par remercier Agathe Karella pour m'avoir contactée via mon blog pour me proposer son livre en service presse.
J'en profite pour valider la catégorie n°21 (Livre faisant référence à un jeu de cartes (nom précis du jeu)) du Défi Lecture 2021. Ici, le jeu s'intitule la Main Noire.
Concernant la couverture, je la trouve vraiment très jolie, tant dans le choix du sablier que dans ses couleurs, le choix des polices et leur emplacement. Oui, j'aime beaucoup. ^^
Concernant la plume, je l'ai trouvée agréable et fluide, bien maîtrisée et avec de jolies descriptions. Si on a lu le résumé, la surprise est plus diffuse, mais Agathe Karella sait distiller le sentiment que quelque chose cloche dans les premiers chapitres. Après, on va de révélations en aventures, d'émotions en surprises. Que ce soit pendant la mise en place de l'histoire ou après, on ne s'ennuie pas en compagnie d'Orion et de ses compagnons.
Orion est un éphémère, c'est-à-dire qu'il est atteint, comme une partie non négligeable de la population, d'un dérèglement génétique qui le fait vieillir sept fois plus vite que la moyenne. Quand nous faisons sa connaissance il est sur le point de fêter ses deux ans alors que, physiquement et mentalement, il en a déjà quatorze. Il vit reclus chez ses parents, coupé de tout contact extérieur, pour sa protection. Mais le jour où ces derniers disparaissent, pour sa survie, il va devoir s'aventurer à l'extérieur et tenter d'y survivre.
Heureusement, malgré le rejet et la haine dont sont victimes les éphémères ou Z, Orion va trouver des alliés sur qui il va pouvoir compter (ou non), une mission qui guidera chacun de ses actes (ou presque). Et pourquoi pas aussi l'amitié, l'amour et l'espoir ?
Ici, la différence est vraiment traitée de manière approfondie. Les éphémères ne sont pas si différents que ça des humains lambdas. Ils vieillissent juste sept fois plus vite. C'est tout. Pas de supers pouvoirs, pas de Q.I. supérieur... Ils vieillissent et apprennent certes sept fois plus vite... mais ils vivent aussi sept fois moins longtemps et, donc, meurent sept fois plus vite.
Alors pourquoi cette haine, ce rejet et toutes ces réglementations absurdes (contrôle du nombre de naissance par famille, bracelet d'identité obligatoire...) à leur sujet ? Tout simplement, selon moi, parce que l'être humain a peur de l'inconnu, de ce qu'il ne peut expliquer. Bref, de ce qui est différent. Et la différence entraîne donc la haine et le rejet là où tout ça n'a pas lieu d'être.
Cela ne fait-il pas écho en vous à l'homosexualité, la religion et la couleur de peau ?
La seule chose que je n'ai pas vraiment comprise dans ce livre, c'est Sirius. Sérieusement, comment les parents d'Orion comptaient-ils le cacher dans leur appartement lors des contrôles ? De par la clandestinité de leur fils, le mot d'ordre était de faire profil bas. Là, je trouve ça plutôt contradictoire. De même que bien qu'il inspire une certaine crainte (voire plus si non affinité), il passe presque inaperçu en ville alors qu'il n'est fait aucune mention d'un quelconque autre congénère dans les parages. J'avoue que cela m'a titillé tout le long de ma lecture..
En résumé, j'ai passé un très moment entre les pages de ce livre qui traite de façon très intéressante de la perception de la différence d'autrui, ainsi que de la peur et du rejet que cela occasionne. J'ai aimé suivre les malheurs, les aventures, les découvertes, les péripéties et les petits bonheurs d'Orion qui est un enfant un jeune homme très agréable, foncièrement bon et épris de liberté et de "normalité".
J'ai hâte de pouvoir lire la suite de ses aventures, surtout qu'il est arrivé à une étape cruciale de son voyage...
P.S. : En m'abonnant à la newsletter d'Agathe Karella, j'ai pu recevoir la lettre d'Orion adressée à vous savez qui, si vous avez lu le livre. Si non, il vous faudra d'abord le lire si vous voulez le savoir. lol
Juste pour dire, qu'elle est magnifique, poignante, touchante et très puissante. J'adore !Pour le dévorer, c'est par ici.
Tags : Les Éphémères, Discordance, Agathe Karella, auto-édition, yound adult, dystopie, science-fiction, romance, rejet, haine, différence, cause, familles, secrets
-
Commentaires