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3096 jours - Natascha Kampusch
Un témoignage poignant.
Personne ne devrait jamais vivre ça, personne !
Natascha Kampusch a vécu le pire : le 2 mars 1998, à l'âge de 10 ans, elle est enlevée sur le chemin de l'école. Pendant 3096 jours, huit ans et demi, son bourreau, Wolfgang Priklopil, la garde prisonnière dans une cave d'environ cinq mètres carrés, près de Vienne.
En août 2006, elle parvient à s'enfuir par ses propres moyens. Priklopil se suicide le jour même.Dans ce récit bouleversant, Natascha Kampusch révèle les circonstances de son enlèvement, le quotidien de sa captivité, sa terrible relation avec son ravisseur et la façon dont elle a réussi à survivre à cet enfer.
Le témoignage unique d'une traversée de l'inimaginable par une jeune femme qui ne s'est jamais laissé briser.
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Ce livre, cela faisait longtemps que j'en avais entendu parler et, même si je ne lis pas beaucoup de témoignages, il me faisait envie. Lorsque je l'ai trouvé dans une boîte à livres, je n'ai pas hésité à le prendre.
J'en ai donc profité pour le lire dans le cadre du Défi lecture 2017, pour la catégorie n°47 (un livre avec un titre qui a un élément du temps chronologique).
Il est toujours difficile de dire que l'on a aimé ou non un témoignage de ce genre. Parce que ce que cette enfant a vécu est juste abominable ! Horrible ! Terrible ! J'aimerais croire que de telles choses ne sont pas possible, que c'est juste une fiction parmi tant d'autres. Malheureusement, de telles personnes existent. Là où il y a de la lumière, il y a de l'ombre. Là où il y a de l'innocence, il y a de la perversion. Là où il y a des gentils, il y a des méchants.
Il a fallu bien du courage à Natascha pour ne pas sombrer et ne pas se perdre elle-même entre les humiliations, les privations, les manipulations, le conditionnement et les mauvais traitements. Elle a su, pour une petite fille, faire preuve de beaucoup d'adaptabilité et d'un instinct de survie impressionnant qui lui ont permis de rester en vie. Je suis admirative.
C'est aussi dans cette optique que je "comprends" sa relation avec son ravisseur qui était, somme toute, son seul lien avec le monde extérieur, son seul contact humain, sa seule référence. Comment ne rien développer ? Sans parler ici de Syndrome de Stockholm (case dans laquelle on a absolument voulu la ranger) vu qu'il n'est nullement question d'amour et qu'elle n'a jamais perdu l'envie de se sauver. Je ne comprends donc pas la réaction des gens à son encontre, même de la police... Personne ne peut se mettre à sa place, aucune de ces personnes n'a vécu la même chose. Comment peuvent-ils se permettre de la juger, de la discréditer, limite de la traiter de menteuse ?
Et les journalistes... des vautours prêts à tout pour une exclusivité et sans aucune considération pour la victime !
Par contre, je n'ai pas accroché au style narratif que j'ai trouvé confus au niveau chronologique. Il y a beaucoup trop de sauts dans le temps, ce qui fait que je m'y suis perdue. Mais aussi, et ce qui est le plus déconcertant, on ne sait pas, parfois (souvent), si elle raconte avec son ressenti d'enfant prisonnière ou celui d'adulte libérée.
J'y ai aussi trouvé des répétitions, mais ça ne m'a pas dérangé. Pourquoi ? Parce que c'est un témoignage, qu'elle a été séquestrée pendant plus de huit ans dans 5m² par un maniaque pour qui le contrôle était supra-méga important. Bien sûr qu'il va y avoir des répétitions. Je dirais même, il doit (selon moi hein !) y en avoir quelques unes.
En résumé, c'est un témoignage poignant que je conseille de lire, pour se faire une idée de ce que peut ressentir une victime de ce genre de crime qui, nous sommes d'accord, ne devrait tout simplement pas exister !Pour le dévorer, c'est par ici ou par là.
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Tags : 3096 jours, Natascha Kampusch, témoignage, autobiographie, Autriche, kidnapping, enfant, viloence, mauvais traitements, folie, séquestration, manipulation
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Commentaires
Je rejoins totalement ton avis sur ce roman, il est vraiment terrifiant et bouleversant et ce genre de chose ne devrait pas exister ! Personne ne devrait avoir à subir cela où que ce soit dans le monde :-( J’ai beaucoup apprécié ta chronique que j’ai trouvée très juste ;-)
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Jeudi 8 Février 2018 à 00:19
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C'est une sacrée coïncidence car il y a quelques jours encore je visionnais sur YouTube par hasard son passage à ONPC, pourtant l'histoire n'est pas toute récente!!
Il paraît que le livre a été écrit avec une maturité et une force d'analyse impressionnantes, surtout qu'une grande partie des passages étaient pré-écrits pendant la séquestration alors qu'elle était encore enfant, le ravisseur lui ayant laissé la possibilité de lire et écrire à sa guise.
Quelle histoire et quel courage, c'est une histoire de fous c'est le cas de le dire. Et c'est vrai que les gens parlent sans savoir, à la place de la personne elle-même comme s'ils savaient mieux qu'elle ce qu'il s'est passé et ce qu'elle peut ressentir, ce qui la motive dans ses actions etc. c'est risible, comme chaque fois que ça arrive, pour toute chose d'ailleurs ; c'est ce qui amène à raconter n'importe quoi en l'occurrence.
Pour une coïncidence, effectivement c'en est une ! ^^
Oui, elle dit dans son livre qu'elle tenait un journal. C'est vrai qu'il y a de la maturité, mais ce qui m'a dérangée, c'est qu'on ne sait pas toujours si elle parle avec ses mots d'enfants ou si elle décrit sa condition d'enfant avec ses mots d'adulte. C'est un peu perturbant.